Anatomie – Sinus

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(Copyrights Brett Young)

Anatomie coronale des sinus

Anatomie coronale des sinus

  • Cellule de Haller (ethomido-maxillaire), juste au dessus de l’infundibulum
  • L’unfundibulum se draine dans le méat moyen

Anatomie axiale des sinus

Anatomie axiale des sinus

  • Racine cloisonante du cornet moyen délimite ethmoïde antérieur et postérieur
  • La bulle ethmoïdale est la cellule juste en avant de la racine cloisonnante
  • Foramen sphéno palatin
  • Fente ptérygo palatine à pédicule nerveux (canal V2, pédicule du grand palatin) –> vient au contact des dents de sagesse (préciser si dent antrale)

Anatomie sagittale des sinus

Anatomie sagittale des sinus

 

Organisation

  • Système antérieur
    • Sinus maxillaire
    • Sinus frontal
    • Cellules éthmoïdales antérieures
  • Drainage => Méat moyen
  • Système postérieur
    • Cellules sphénoïdale
  • Drainage => partie post de la fosse nasale
  • Cellules éthmoïdales postérieures
  • Drainage => Méat sup et suprême
  • Paroi latérale

Variantes gênant le drainage (à préciser dans le COMPTE RENDU)

  • Déviation septale
  • Inversion de la courbure du cornet moyen
  • Concha bullosa
  • Variation du processus unciné
  • Cellule de Haller
  • Bulle volumineuse
  • Saillie de l’agger nasi dans le sinus frontal
  • Variantes exposant à un risque de complication per opératoire
  • Déhiscence de la lame papyracée
  • Asymétrie de hauteur des toits ethmoidaux
  • Pneumatisation du processus clinoïde antérieur
  • Cellule d’Onodi volumineuse
  • Hyper pneumatisation du sinus sphénoidal
  • Hypoplasie du sinus sphénoidal avec insertion du septum intersphénoidal sur le canal carotidien
  • Procidence > 2/3 canal carotidien
  • Procidence du canal optique

 

Pneumatisation des sinus selon l’age

  • Naissance : cellules ethmoïdales
  • 18 mois : début de pneumatisation des sinus maxillaires
  • 3-4 ans : cellules sphénoïdales
  • 6-7 ans : cellules frontales

 

 

Sinusites

 

[TDM] Sinus

Tumeurs neuro – Critères RANO

Critères RANO pour le suivi des tumeurs gliales

 

Réponse

Critères cliniques

Critères IRM

Réponse complète (RC)

  • Amélioration ou stabilité clinique
  • Sevrage complet des corticoïdes (sauf posologie de substitution)
  • Disparition complète des lésions mesurables et non mesurables (T1 Gd+) pendant au moins 4 semaines
  • Diminution ou stabilité du FLAIR
  • Pas de nouvelle lésion

Réponse partielle (RP)

  • Amélioration ou stabilité clinique
  • Dose stable ou diminuée des corticoïdes
  • Diminution de 50% ou plus de la somme des produits des diamètres perpendiculaires des lésions prenant le contraste par rapport à l’examen de référence
  • Diminution ou stabilité du FLAIR
  • Pas de nouvelle lésion

Stabilité

  • Absence de réponse complète, partielle ou de progression
  • Dose stable ou diminuée des corticoïdes
  • Diminution ou stabilité du FLAIR

Progression

  • Détérioration clinique non attribuable à une autre cause que la tumeur
  • Augmentation de la dose des corticoïde rendue nécessaire par la détérioration clinique
  • Augmentation de 25% ou plus de la somme des produits des diamètres perpendiculaires des lésions prenant le contraste par rapport à l’examen ayant mesuré les dimensions tumorales les plus faibles
  • Augmentation du FLAIR non liée à la comorbidité (RTT…)
  • Toute nouvelle lésion mesurable ou non mesurable

Source

Wen, P. Y., Macdonald, D. R., Reardon, D. A., Cloughesy, T. F., Sorensen, A. G., Galanis, E., … & Chang, S. M. (2010). Updated response assessment criteria for high-grade gliomas: response assessment in neuro-oncology working group. Journal of Clinical Oncology, 28(11), 1963-1972.

 

 

Exophtalmie

Grades de l’exophtalmie

L’exophtalmie est évaluée au scanner

  • Grade 0 : absence d’exophtalmie. Le 1/3 postérieur du globe ortibaire reste en arrière de la ligne bicanthale externe (LBE).

 

  • Grade 1 : le 1/3 postérieur du globe ortibaire passe par la LBE.

 

  • Grade 2 : la choroïde passe par la LBE.

 

  • Grade 3 : le globe orbitaire passe en avant de la LBE
exophtalmie

 

Conduite à tenir devant une exophtalmie

  • Scanner (TDM) orbitaire sans injection de première intention
  • Analyse des composants orbitaires
  • Toujours des fenêtres osseuses
  • Injection si lésion difficile à caractériser et impossibilité d’IRM
  • Varice ? manœuvres positionnelles (acquisition en décubitus, puis en procubitus avec injection)
  • Exceptionnelle malformation vasculaire : angioscanner, puis temps tardif
  • Acquisition crâne et orbite si recherche de lésion encéphalique associée (contexte infectieux, inflammatoire, néoplasique..) ; IRM plutôt que TDM dans ce contexte hors urgence

 

Protocole IRM

  • Axial T1 3 mm (axe du II)
  • Coronal T2 2-3mm (couvrir l’orbite) Injection si masse, inflammation
  • Axial et coronal T1 injecté avec sup graisse

 

ÉTIOLOGIE

  • Atteinte musculaire
    • Quelques muscles
    • Tous les muscles d’une orbite
      • Stase veineuse
      • Infiltration de contiguïté : NF1
    • Atteinte de tous les muscles des deux orbites
      • Infiltration au cours de certaines maladies rares : amylose, porphyrie
      • Orbitopathie dysimmunitaire
  • Lésions orbitaires extrinsèques
    • Gaine méningée : méningiome (circonférentiel, calcifications, symétrique ou pas), infiltration méningée
    • Varice orbitaires
    • Tumeur des glandes lacrymales
  • Lésions orbitaires intrinsèques
    • Nerf lui-même : gliome, PNET
    • Tumeurs choroïdiennes

Anatomie des orbites en scanner

Tumeurs neuro – TGNM

TGNM – Tumeurs glioneuronales malignes

  • Différenciation neuronale (immunomarquage)
  • Médiane de survie 12,5 mois
  • WHO grade III et IV
  • Glioblastome avec une IRM atypique
  • Prise de contraste annulaire
  • Importance de la composante charnue
  • Atteinte méningée + +
  • Composante pseudokystique
  • Supra-tentoriel
  • Temporal > frontal
  • Unique
  • Kystique ou nécrotique
  • Hyposignal T2 périphérique
  • Œdème péritumoral modéré
  • Hémorragie intra-tumorale

 

Tumeurs neuro – SEGA

Astrocytome sous épendymaire à cellules géantes (SEGA)

  • Sclérose tubéreuse de Bourneville (autosomique dominant, haute pénétrance, Ch 9)
  • Tumeur glio-neurale, OMS grade 1, croissance lente
  • Localisation
    • VL proche des trous de Monro
  • IRM
    • Hypo/iso T1, hétérogène T2 (Ca++)
    • Oedème peri ventriculaire, rehaussement
  • TTT
    • Chirurgical, rechute après résection

Tumeurs neuro – Rachidiennes intra-canalaires [algorithme]

  • 5 à 10 fois moins fréquentes qu’à l’étage cérébral.
  • 60 % extra-durales
  • 30 % intra-durales extra-médullaires
  • 10 % intra-médullaires

 

Tumeurs rachidiennes intra durales – intra médullaires

  • Elargissement de la moelle
  • Effacement progressif des espaces liquidiens périmédullaires
  • Faire IRM cérébrale +++
  • DDx : myélite, SEP, ischémie medullaire, MAV, syringomyélie

Ependymome

 

Astrocytome

Hémangioblastome 

Hémangioblastome dans le cadre d'une maladie de Von Hippel Lindau

Lymphome

Cavernome

 

Tumeurs rachidiennes intra durales – extra médullaires

  • Refoulement de la moelle
  • Amincissement des espaces sous arachnoïdiens d’un coté
  • Élargissement de ces espaces au niveau des deux pôles de la lésion
  • DDx: kyste arachnoïdien, méningocèle durale

Méningiome

  • Cf. Méningomes
  • 12% des méningiomes du SNC
  • Pic : 50-60 ans.
  • 80 % thoracique (postéro latéral), 15 % cervical (antérieur), 5 % lombo-sacré
  • Prédominance féminine
  • Développé à partir des cellules arachnoïdiennes
  • Implantation méningée large
  • IRM
    • Iso intense T1, élevé en T2
    • Très vascularisé : prise de contraste homogène et importante
    • Calcifications < 10 %
  • Récidives fréquentes (40% à 5 ans)

Tumeurs des gaines nerveuses

Schwannome

  • Cellules fusiformes de Schwann
  • La plus fréquente dans cette localisation
  • 4ème décennie, isolé
  • Etage lombaire le plus souvent
  • Prise de contraste importante et homogène
  • Multiples dans contexte neurofibromatose de type 2 (bilatéraux, vestibulaires ++)

Neurofibrome

  • Neurofibromatose de type 1
  • Risque de dégénérescence sarcomateuse

Ganglioneurome

Paragangliome

  • Cf. Paragangliome
  • Prédominance au niveau du cône médullaire
  • Isosignal T1, hypersignal T2, hétérogène, hémorragique

Métastases intradurales

  • Le plus souvent primitif connu

 

Tumeurs rachidiennes extra durales

Refoulement et compression de la moelleEffacement progressif des espaces sous arachnoïdiensInfiltration de la graisse épidurale aux pôles de la lésion

  • Epidurite carcinomateuse
  • Epidurite lymphomateuse
  • Neuroblastome
  • lipomatose

DDx: spondylodiscite, hématome péridural

Métastases

  • Chez l’adulte métast. extra-durales > intra-durales > intra-médullaires
  • AdénoK ( poumon, sein), mélanome, lymphome, leucémie et SNC
  • LCR : +
  • Prédominent en région lombaire
  • Clinique
    • Radiculopathie, myélopathie progressive
    • Sans rémission
  • Scanner : souvent normal
  • IRM :
    • T1 et T2 : Masses iso-intenses / moelle et racines
    • Aspect hétérogène du sac dural
    • T1 + Gado : rehaussement intense
    • Nodules multiples
    • Carcinomatose méningée
    • Masse focale
    • Épaississement de la queue de cheval
  • Analyser los en STIR à la recherche de métast. Os. Exploration encéphalique
  • Traitement – pronostic
    • Radiothérapie- chimiothérapie Survie < 1 an
  • Diagnostic differentiel
    • Epaississement post-radique des racines

 

Causes des PDC DES RACINES DE LA QUEUE DE CHEVAL

  • Méningite
  • Maladie de Lyme et encéphalite à tique
  • Carcinose méningée
  • Sd de Guillain Barré : polyneuropathie aigue inflammatoire
  • Polyradiculopathie à cytomegalovirusliée au stade sida
  • (Sarcoïdose)
  • (Lymphome leptoméningé)
  • (Arachnoïdite)
  • (Maladie de Krabbe)

Tumeurs neuro – Pinéale

Pinéaloblastome

  • Malin +++
  • Garçon jeune
  • Lobulée irrégulière (PNET)
  • Signal variable T1, HS T2
  • Rehaussement hétérogène
  • Envahissement de voisinage
  • Dissémination possible dans le LCR
  • Calcifications explosées / périphériques
  • DD : germinome

Calcifications de la glande pinéale

 

Pinéalocytome

  • De 18 à 50 ans
  • Bien limitée, arrondie, souvent < 3 cm
  • hypoS T1, HyperS T2
  • Rehaussement homogène
  • Evolution lente
  • Dissémination rare
  • Calcifications explosées / périphériques
  • DD : germinome

Calcifications de la glande pinéale

 

Kyste de la glande pinéale

  • Fréquent 25 à 40% séries autopsiques
  • Peu ou pas symptomatique
  • IRM
    • Contenu au signal proche du LCR
    • Possible hyper protidique
    • Pas de rehaussement
    • Rehaussement du parenchyme en périphérie

 

Tumeurs neuro – Paragangliome

Paragangliome (chémodectome)

  • Tumeur neuro-endocrine
  • Rare
  • Localisation : foramen jugulaire, glomus carotidien, queue de cheval
  • Tumeur encapsulée très vasculaire
  • Age moyen : 45-50 ans
  • Clinique : non spécifique, liée à l’extension tumorale locale
  • Scanner 
    • Erosion osseuse
    • Masse prenant le contraste
  • IRM
    • T1 : masse lobulée bien limitée, iso, hypo-intense
    • Rehaussée après Gado
    • T2 : hyper-intense + dépôts d’hémosidérine
    • Aspect ponctué : vaisseaux intra-tumoraux (flow voids)
    • Images serpigineuses péri-tumorales
  • Traitement -pronostic
    • Exérèse
    • Récidive < 5%

Tumeurs neuro – Papillome

Papillome des plexus choroïdes

  • 1 % des tumeurs cérébrales, 1ère décade
  • Dérivée de l’épithélium des plexus choroïdes
  • Localisation :
    • Intra ventriculaire
    • 50% VL
    • Gche > Dt
    • 40% V4
    • 5% toit du V3
    • 5% multiples
  • Masse polylobée en «choux fleur»
  • TDM:
    • iso dense 75%
    • Ca++ 25%
    • ± Hydrocéphalie
    • Rehaussement intense homogène, pédicule vasculaire
    • Nécrose par torsion pédiculaire
  • IRM:
    • iso T1
    • iso T2
    • lobulé
    • Bien limité.
    • Vide vasculaire possible,
    • Ca++ et sang (T2*)
    • Oedème trans épendymaire (FLAIR)
    • Rehaussement intense homogène
  • Bon pronostic, 100% de survie à 5 ans
  • Origine : épithélium des plexus choroïdes
  • Tumeur Grade I
  • 80 % avant l’âge de 20 ans (enfant-nourrisson ++)
  • Hydrocéphalie
  • Topographie :
    • Ventricule latéral : 50 % (enfant)
    • 4ème ventricule : 40 % (adulte)
    • 3ème ventricule : 5 %
    • Formes multiples : 5 %
  • DD : carcinome, méningiome

 

Tumeurs neuro – Neurocytome central

Neurocytome central

  • Tumeur de l’adulte jeune : 20 à 40 ans F=H
  • Tumeur neuro épithéliale avec différenciation neuronale
  • Localisation:
    • Corne frontale ou corps des VL inséré sur le septum pellucidum
  • Masse polylobée, kystique, calcifiée 50 à 70%
  • IRM
    • T1 hétérogène, masse iso et kyste hypo
    • T2 hétérogène en « bulles de savon« 
    • Flow void possible
    • Perfusion : hyperperfusion possible
    • Rehaussement modéré à fort
    • SRM : pice de choline et pic à 3,55 ppm
  • TTT
    • Chirurgie si résidu, radioTTT ou gamma knife
  • Pronostic
    • Bon : 81% de survie à 5 ans
    • Rechute peu commune

Tumeurs neuro – Germinome

Germinome

  • Germinome = séminome = dysgerminome = tératome atypique
  • Tumeurs développées à partir des cellules germinales
  • Diabète insipide
  • Elévation βHCG et αFP dans le sang et le LCR
  • Siège souvent bipolaire : région hypophysaire (50-60%) et région pinéale (30-40%)
  • Homme, deuxième décennie, 5-25 ans (10 -12 ans)
  • TDM : calcifications enfouies
  • IRM : pas de signe spécifique
    • Récessus antérieur du V3
    • Tumeur ronde lobulée bien limitée
    • Rehaussement intense et homogène
  • Souvent 2ème localisation sur la ligne médiane ⇒ IRM médullaire
  • Récessus antérieur du V3
  • DD : pinéaloblastome

Tumeurs neuro – Méningiome

Méningiome intra crânien

  • IRM
    • Iso T1
    • T2 variable, hypo si Ca++
    • T1 + Gado : rehaussement intense et homogène
    • Prise de contraste méningée adjacente : « queue de comète »
    • Piégeage de LCR entre le méningiome et le parenchyme cérébral
    • rVSC = 7
  • Scanner
    • Masse iso à hyperdense Ca++: 5%
    • Hyperostose rare
    • Épaississement de l’os en regard
  • Localisations
    • Convexité
    • Faux du cerveau
    • Tente du cervelet
    • Angle ponto-cérébelleux
    • Base du crâne
    • Étage antérieur
    • Région sellaire
    • Gaine du nerf optique
    • Foramen magnum
    • Intra-ventriculaire
  • DD :
    • Lymphome méningé (rVSC 1.3 K2 >0)
    • Chlorome : sarcome granulocytique
      • ADC diminué -Choline élevée – Pas de lipides -rCBV: 1.5
    • Myélome
    • Métastase
    • Méningiome radio-induit
    • Hémangiopéricytome
      • > 4 cm
      • Méningiome atypique : Hétérogène, hypo T2 Polylobé – Détruit l’os
      • Pas de dural tail – Hypervasculaire – Pas de calcification – Myo-Inositol
    • Tumeur fibreuse solitaire
    • Tuberculomes
  • Traitement et pronostic
    • Résection chirurgicale
    • +/- radiothérapie si exérèse incomplète ou tumeur agressive
    • Récidive : jusqu’à 40% si résection incomplète

 

Méningiome rachidien

  • 2ème cause de tumeur intra-durale extra- médullaire : 40% inséré sur la dure-mère , naît de reliquats de cellules arachnoïdiennes
  • Tumeur bénigne à croissance lente
  • Le plus souvent thoracique (80%)
  • Plusieurs localisations dans 1 à 3%
  • Formes multiples : neurofibromatose de type 2, méningiomatose et syndrome familial
  • Rarement se développe en sablier ou en épidural
  • Clinique
    • Femme ( 80%)
    • Entre 40 et 60 ans
    • Douleur et déficit neuro. lentement évolutif
  • IRM : masse intra-durale extra- médullaire isolée à l’étage cervical et post. en thoracique

 

Tumeurs neuro – Hémangioblastome

Hémangioblastome

  • Contexte de Von Hippel Lindau
  • Pic : 40 ans
  • 75 % intra médullaire, 4% des tumeurs medullaires
  • Thorax > cervical, face dorsale
  • 20 % multiples
  • Iso-hyposignal T1, hypersignal T2
  • Portion kystique
  • Portion charnue se rehaussant intensément
  • Souvent avec dilatations vasculaires, serpigineuse en périmedullaire
  • Oedème péri-lésionnel marqué en FLAIR à l’étage encéphalique
  • Souvent nodulaire
  • Sur la face postérieure de la moelle

 

 

Tumeurs neuro – Médulloblastome

Médulloblastome

  • Médulloblastome = PNET (Primitive Neuro-Ectodermal Tumor)
  • 15 à 25% tumeurs cérébrales de l’enfant <10 ans H>F
  • 40% des tumeurs de fosse postérieure de l’enfant
  • 3 à 8 ans (+ enfant < 1 an, et adulte 30 ans)
  • Tumeur embryonnaire neuroectodermal à croissance rapide WHO grade IV
  • Localisation
    • Médiane
    • 75% Vermis plus rarement cervelet
    • Antérieure dans V4, postérieure Gd citerne
    • Dissémination précoce par LCR
    • Extension angle ponto cérébello rare
    • Méta médullaires
  • Structure
    • Tumeur ronde
    • Portion solide et kystique
    • Dense
    • Ca++
    • Hémorragie rares
    • ADC bas (cellularité +++)
  • TDM : Lésion hyper dense, Ca++ rares, kyste nécrotique 20%
  • IRM
    • hypo T1, T2 variable
    • Rehaussement intense hétérogène
    • Spectro : taurine et choline élevées
    • Faire IRM médullaire +++
  • DD
  • TTT : chirurgical + chimio + radiothérapie
  • Pronostic : 50% de survie a 5 ans.

Tumeurs neuro – Lymphome

Lymphome cérébral primitif

  • 98% de LMNH à grandes cellules de type B
  • Lésion se rehaussant fortement et de façon homogène après injection de contraste, en « tâches de bougie« 
  • 90% en supratentoriel
    • Atteinte fréquente des NGC, du corps calleux, de la SB périventriculaire
    • Plutôt frontopariétal
    • Extension le long de la paroi épendymaire
    • Atteinte des méninges
  • Croissance rapide
  • TDM
    • Spontanément hyperdense
    • Rehaussement homogène
  • IRM
    • Iso- ou hypo intense en T1 et en T2 au cortex
    • Hyperdiffusion, ADC diminué
    • Rehaussement homogène et intense
    • Œdème et effet de masse modérés
    • Perfusion : pas ou peu de néoangiogénèse, mais présence d’une rupture de la barrière hémato- encéphalique (fBV)
    • SRM : choline, lipides (++), +/- lactates augmentés
  • Preuve histologique reste obligatoire

 

Tumeurs neuro – Glioblastome / GBM

 Glioblastome

  • Processus occupant l’espace
  • Haut grade III ou IV
  • Survie moyenne : 12 à 18 mois
  • Cellules astrocytaires : glioblastome
  • 10-15 % des tumeurs intracrâniennes
  • Adulte : 45-70 ans
  • Topographie : hémisphères cérébraux
  • Lobes :
    • temporal (71%)
    • pariétal (24%)
    • frontal (23%)
  • Macroscopie :
    • Infiltration
    • Mal limité
    • Angiogenèse
    • Nécrose ++
  • Hyperperfusion périphérique marquée
  • SRM : pic de choline dans l’œdème péri-tumoral, baisse du NAA
  • DD : MAGIC DR

 

« gliomatosis cerebri »

  • Atteinte tumorale gliale d’au moins 3 lobes
  • type I : infiltration ≥ 3 lobes
  • type II : infiltration + masse tumorale « maligne » ≥ 3 lobes
  • astrocytaire ou oligodendrogliale
  • Adulte : 40-50 ans
  • Pronostic : 52 % décès à 12 mois
gliomatose cerebri

 

Tumeurs neuro – Métastases

Métastases : tumeurs intra crâniennes les plus fréquentes

  • Distribution
    • Ubiquitaire
      • Hémisphères cérébraux : > 80%
      • Cervelet : 15%
      • Tronc cérébral : <1%
    • Métastase unique
      • 30% en fréquence en fonction de données autopsiques
      • Origine : prostate, sein, tractus gastro-intestinal
    • Métastases multiples
      • Origine : K primitifs inconnus, poumon, mélanome
  • Voies de propagation
    • Hématogène artérielle +++
      • Localisation préférentielle à la limite des territoires artériels (réduction du calibre vx)
      • Topographie cortico-sous-corticale à la jonction SB/SG
    • Voie veineuse
    • Autres : LCS, périneurale (K ORL), foramens de la base du crâne
  • Anatomopathologie
    • Nodule bien circonscrit
    • Nécrose fonction de la taille
    • Œdème disproportionné
      • Mais il peut être quasi-inexistant en cas de lésions multiples
    • Remaniements hémorragiques
      • Lésions très vascularisées / choriocarcinome, rein, mélanome, thyroïde, mais aussi sein et poumons
      • Parfois post-irradiation
    • Calcifications
      • Ostéosarcome, sein
  • TDM
    • Injection + 5 min ++++
  • IRM
    • Injection, double dose, délai 3 min
    • 50% de métastases solitaires
    • T1, diff, Flair, 3DT1G+ (EG), AXT1G+ (SE)
    • Augmentation rCBV
    • SRM : pic de Choline élevé, fréquence des pics de lipides et lactates
  • DD

 

Exemples des métastases intracraniennes

Tumeurs neuro – Kystiques bénignes

  T1 T1+ T2 FLAIR b1000 ADC
Kyste arachnoïdien Asignal Asignal Hyper Asignal Asignal Elevé
Kyste épidermoïde Hypo Hypo Hyper Iso Hyper Elevé
Kyste dermoïde Hyper Hypo T1FS Hyper Hyper Hypo Iso
Kyste colloïde Iso Iso Hyper Hyper Hypo Augmenté

 

Kyste dermoïde

  • Lésion bénigne congénitale
  • Rare, plutôt sacrococcygienne
  • Masse encapsulée avec : desquamation épithéliale, poils, glandes…
  • Lésions vertébrales et cutanées associées : sinus dermique
  • Rupture possible avec méningite chimique
  • Evolution très lente
  • Clinique vers 10-20 ans
  • Imagerie
    • Masse hétérogène de grande taille avec composante graisseuse hyper T1 qui disparaît avec FAT-SAT
    • Pas de rehaussement après Gado
    • Scalloping vertébral
    • Ca++ visibles au scanner

 

 

 

Kyste arachnoïdien

  • Kyste intra-spinal, extra-médullaire contenant du LSC
  • Primitif ou secondaire
  • +/- communicant
  • 3 types :
    • type I : extra-dural (protrusion arachn. à travers une brèche durale)
    • type II : extra-dural avec des structures nerveuses (kyste de Tarlov)
    • type III : intra-dural (diverticule de l’arachnoïde)
  • IRM:
    • Masse liquidienne intra ou extra-durale extra-axiale
    • Le plus souvent postérieure à l’étage médullaire
    • Intensité = LCS
    • Unique ou multi-loculée
    • Pas de prise de contraste
    • Scaloping de la voute crânienne ou extension foraminale possible, élargissement du canal Séq. de flux : diagnostic diff / hernie médullaire trans-durale

 

 

Kyste épidermoïde, cholesteatome

  • Rare , Enfant , APC, Lombaire
  • Congénitale avec anomalies os. ou cutanées
  • Croissance lente
  • Adhère aux racines et à la leptoméninge
  • IRM
    • T1 : hétérogène proche de la moelle
    • T2 : intensité = ou > / LCS
    • Pas de rehaussement après Gado
    • Diffusion : hyper-intensité
  • Entre la 4ème et la 5ème décennie
  • Tumeur extra-axiale
  • Contours polyédriques
  • Englobe les structures vasculo-nerveuses
  • Souvent volumineuses
  • Hyposignal T1 hétérogène
  • Hypersignal T2 hétérogène
  • Pas de rehaussement
  • Hyper Diff +++

 

 

Kyste colloïde V3

  • 0,5 à 1% des tumeurs de l’adulte, adulte 20 à 40 ans, F=H
  • Migration d’un résidu endodermique dans le Velum Interpositum
  • Localisation : partie antérieure du V3 en regard trous de Monro blocage à Hydrocéphalie +++
  • TDM
    • Kyste rempli de Mucine de 0,5 à 3 cm
    • 2/3 hyper dense 1/3 iso dense
    • Ca++ possibles
    • Pas de rehaussement
  • IRM :
    • Signal variable, classiquement hyper T1, hypo T2, hyper FLAIR
  • CAT : prévenir le neurochirurgien en urgence.

 

 

Kyste neuro épithélial

  • Kyste d’origine congénitale, bénin : séquestration neuro-ectodermique
  • Asymptomatique le + souvent
  • Homme > femme de 40 ans
  • Aspect : paroi fine avec cellules endothéliales non rehaussée
  • Intra ventriculaire ⇒ asymétrie ventriculaire
  • Rarement intra parenchymateux (profond, Temp.>Par.>Fron.)
  • TTT uniquement si symptomatique (HTIC)

 

 

Kyste neuro-enterique

  • Masse intra-durale pré-médullaire et médiane
  • Jonction cervico-thoracique ou cône
  • Contours lobulés
  • Bien limitée
  • Incarcérée dans la moelle
  • Sans communication avec le LCS
  • Iso-intense au LCS ou discrètement différent
  • Pas de rehaussement après Gado
  • Malformations vertébrales associées

 

 

Cavum du septum pellucidum

  • Cavité kystique communicante
  • 100% chez les prématurés
  • 85% à la naissance
  • Simule une asymétrie ventriculaire
  • Appellation cavum de Vergae en postérieur

 

cavum-septum-pellucidum-and-vergae

 

Cavum du velum interpositum

  • Dilatation d’une citerne normale
  • Asymptomatique
  • Éliminer un kyste épidermoïde ou arachnoïdien

 

cavum-velum-interpositum-cyst

Tumeurs neuro – Épendymome

Épendymome

  • 10% des tumeurs cérébrales – enfant 1ère / 3ème décade
  • 30% des tumeurs intracrâniennes < 3 ans
  • 30% tumeurs médullaires de l’enfant
  • 50% tumeurs gliales médullaires de l’adulte
  • Pic : 40-50 ans, bénin dans 80% des cas
  • Cône médullaire (50%) et cervical
  • Parfois révélés par une HSA
  • Cellules épendymaires
  • Tumeur à croissance lente WHO II ou III
  • Pronostic : 60 à 70% de survie a 5 ans, récidive locale fréquente
  • Atteinte ch 22 -> Neurofibromatose de type 2 (S. M. E.)
  • Localisation
  • Structure
    • Tumeur lobulée
    • Ca++
    • Hémorragie possibles.
    • Refoule les structures adjacentes
  • IRM
    • iso T1, hyper T2
    • Calcifications, hémorragie,
    • Kystes
    • Rehaussement hétérogène mural
    • Sidéroses superficielle possible
    • Sur le plancher du V4
    • Central : élargit le cône médullaire
    • Spectro : MyoInositol élevé
  • DD : médulloblastome, papillome
  • TTT : Chirurgical + radiothérapie ± chimiothérapie
  • Cf. Tumeurs rachidiennes intra-canalaires

 

Épendymome myxopapillaire

  • Épendymome à croissance lente
  • Très vascularisé, parfois responsable d’hémorragie méningée
  • 70% des tum. intradurales + hém. sont des épendymome
  • Tumeur la plus fréquente du cône, queue de cheval et filum
  • Lésions multiples dans 10 à 40%
  • S’étend sur 2-4 segments et érode l’os adjacent
  • Plus fréquente chez l’homme
  • Pic vers 30-50 ans
  • Clinique
    • Dorsalgie
    • Faiblesse des Membres inf. , tr intestinaux
  • Imagerie
    • Scanner : masse intra-durale rehaussée après IV +/- expansion osseuse
    • IRM :
      • T1 : iso-intense / moelle
      • T2 : hyper-intense/ moelle
      • Hémorragie fréquente++ , hypo intensité périph.
      • « Flow void »
      • HSA et sidérose méningée
      • Gado : rehaussement intense
      • Kystes fréquents
  • DD
    • Schwannome
    • Méningiome
    • Métastases
    • Paragangliome
  • Traitement- pronostic
    • Résection, +/- radiothérapie
    • Pronostic excellent

 

Tumeurs neuro – Angle ponto cérébelleux

Gamme diagnostique des tumeurs de l’angle ponto cérébelleux

  1. Schwannome vestibulaire
  2. Méningome
  3. Kyste épidermoïde
  4. Tumeur du sac endolymphatique
    • Von Hippel Lindau + tumeur de l’APC = hémangioblastome (TSE)
  5. Métastases / lipomes / autres

 

Protocole IRM d’exploration de l’Angle ponto cérébelleux

  • Sagittale T1
  • Axiale T2 encéphale
  • Axiale T1 sur APC
  • 3D T2 HR sur les APC (DRIVE, Fiesta, Cis)
  • Axiale T1 gado sur APC

 

Schwannome vestibulaire (inférieur)

  • Âge moyen > 50 ans
  • Hypo-acousie de perception (95%) / Acouphènes (65%) / Vertiges (46%) / Surdité brusque….
  • IRM
    • IsoT1
    • HypoT2 (sauf si kystique)
    • Prise de contraste 
    • Forme arrondie ou ovalaire en cornet de glace
    • Limites nettes régulières
    • Extension antérieure limitée par le nerf facial (donner sa position) +++
  • TDM : MAI parfois élargi / lysé
  • Classification de Portmann et Bébéar [classificartion de Koos]
    • Stade 1 : intracanalaire, [< 10 mm]
    • Stade 2 : débordant le porus sans contact avec le tronc, [< 20 mm]
    • Stade 3 : atteignant le tronc sans le déplacer, [< 30mm]
    • Stade 4 : déplaçant le tronc (effet su V4, signes d’HTIC), [> 30 mm]

APC

Console virtuelle

Cliquez sur une vignette pour afficher la séquence

 Schwannome vestibulaire FLAIR
FLAIR
 Schwannome vestibulaire AXT1
AX T1
 Schwannome vestibulaire DRIVE1
DRIVE
 Schwannome vestibulaire DRIVE2
DRIVE
 Schwannome vestibulaire AXT1IV+
AXT1IV+
Schwannome vestibulaire COROT1IV+COROT1IV+

 

Méningiome

  • 10% des tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux, 10% de l’ensemble des méningiomes intracrâniens
  • Âge : 45 à 50 ans / sexe ratio : 4 femmes pour 1 homme
  • Tumeur extra-axiale à base d’implantation dure-mérienne large
  • Angle de raccordement avec la dure-mère : obtus / « dural tail »
  • Atteinte osseuse
  • IRM
    • IsoT1 au cortex
    • T2 variable
    • Prise de contraste
    • Dépasse le bord ant. du porus = dépasse le nerf facial
Méningiome

Tumeurs neuro – DNET

DNET : Tumeur Dysembryoplasique Neuroépithéliale

  • DNET : Tumeur neuronale WHO grade I
  • Epilepsie partielle, pharmaco-résistante
  • Age de début : avant 20 ans classiquement
  • Lésion corticale
  • Pseudo-kystique
  • En « bulles de savon »
  • Masse hypodense au scanner
  • HypoT1, HyperT2, HyperFlair
  • Pas de prise de contraste typiquement (sauf forme pseudo nodulaire)
  • Pas d’œdème péri lésionnel
  • Déformation de la voûte
  • Ca2+ rares
DNET temporale interne gauche

DNET temporale interne gauche

Tumeurs neuro – Astrocytome pilocytique

Localisation cérébrale de l’astrocytome pilocytique

  • Lésion bénigne, grade 1 OMS , de bon pronostic
  • Tumeur de l’enfant ou de l’adulte jeune
    • Aspect «chevelu»  des astrocytes tumoraux
  • Localisation infra tentorielle, sus tentorielle rare, profonde (V3), volumineuse, bien limitée
  • Forme kystique avec nodule mural
  • Peu d’œdème périlésionnel
  • Peu vasculaire, rVSC normal
  • Trouble de la perméabilité, prise de contraste du nodule
  • Circonscrite
  • Association avec neurofibromatose de Ricklinghausen
  • Topographie (= ligne médiane)
    • Nerf optique / chiasma (NF)
    • Thalamus / noyaux gris
    • Cervelet
    • Tronc cérébral
    • Plancher du V3
  • Prise de contraste du nodule
  • HypoT1 HyperT2
  • ± Calcifications (15%)

 

  • Attention : ne pas confondre avec l’astrocytome diffus
Astrocytome pilocytique

 

 

Localisation médullaire de l’astrocytome pilocytique

  • > 50% des tumeurs intramedullaires de l’enfant (notion de scoliose)
  • 40% des tumeurs gliales médullaires de l’adulte, pic 30–40 ans
  • Moelle thoracique > cervicale > lombaire
  • Topographie postérieure
  • Excentré, mal limité
  • Moins de nécrose et de kystes que pour les épendymomes
  • 80% sont de grade bénin I ou II
  • IRM
    • Moelle élargie
    • Iso-hypoT1
    • Hyper T2
    • Pdc modérée
    • Kystes tumoraux
    • Parfois iso à la moelle
    • Kystes syringomyéliques sus et sous jacents
    • Signal plus homogène que pour les épendymomes
  • Cf. Tumeurs rachidiennes intra-canalaires

 

Tumeurs neuro – Astrocytome – Oligo-astrocytome

Astrocytome diffus grade II, oligo-astrocytome

  • Pic de fréquence : 30-40 ans
  • Transformation inéluctable
  • Survie moyenne : 8 à 12 ans
  • Mode révélation : crise convulsive
  • Topographie : lobes temporaux et frontaux
  • Lésion cortico-sous-corticale
  • Hyposignal T1, Hypersignal FLAIR
  • Infiltration sans prise de contraste (ou discrète)
  • Kystes, calcifications possibles
  • ADC augmenté
  • Pas d’hyperperfusion (voire hypo)
  • Spectro : pic de myo inositol

 

 

Thrombose veineuse cérébrale

Clinique

  • Céphalées, uni ou bilatérales, isolées (< 10%)
  • HTIC isolée (céphalées et œdème papillaire)
  • Déficit focal +/- crises convulsives +/- céphalées
  • Tableau d’encéphalopathie sévère (troubles de conscience)
  • Problème parfois inverse : évoquer la TVC devant l’imagerie

 

Biologie

  • D-dimères élevés > 500 ng/ml (Sb:85%, Spé:90%)
  • Thrombose veineuse cérébrale rare si D-dimères < 500 ng/ml
  • D-dimères n’éliminent rien !
  • PL normale mais liquide tendu

 

Traitement

  • Anti-coagulant IV (héparine), même en cas de lésions hémorragiques (+++)

 

Protocole d’exploration en cas de suspicion de thrombose veineuse cérébrale

Soit scanner sans / avec injection

Soit IRM

  • Sag T1
  • Ax T2*
  • Ax FLAIR
  • Ax Diff
  • TRICKS veineux
  • 3DT1 gado

 

Signes de thrombose veineuse cérébrale

  • Directs
    • Sinus occlus : angioscanner/ ARM
      • Signe du delta vide
    • Visualisation directe du thrombus : IRM
      • Aigu (< 3j) : iso T1 / hypo T2 / hypo en 2D TOF/ hypo T2*
      • Subaigu (> 4j) : hyperT1 / hyperT2 / hyper en 2D TOF / hyper T2*
      • Semi-chronique : iso T1 / hyper T2 / hypo en 2D TOF / hypo T2*
  • Indirects
    • Retentissement parenchymateux, infarctus veineux : IRM +++
  • Signes associés / patho causale : IRM > scanner
    • Infection
    • Tumeur (méningiome)
    • TC, SEP
  • DD
    • Granulations arachnoïdiennes

Syndrome de Vasoconstriction Cérébrale Réversible

Association de…

  1. Céphalées brutales évoluant par paroxysme sur quelques jours (délenchées par activité sexuelle ou Vasalva)
  2. TOF / angioscanner Willis : sténoses / dilatations segmentaires multiples
  3. Confirmation : angiographie
  4. Réversibles spontanément en 1 à 3 mois

 

Liens

Sténose carotidienne

Calcul de sténose carotidienne

  • Méthode ECST : (1-B/C) x 100
  • Par échographie Doppler selon la méthode de l’Australasian Society for Ultrasound in Medicine
Carotide

 

ÉVALUATION DE LA STÉNOSE CAROTIDIENNE EN DOPPLER PULSÉ

Sténose VSM (cm/s) VTD (cm/s) Ratio VSM ACI/ACP
16 – 49 % < 125 X X
50 – 69 % > 125 < 110 > 2
70 – 79 % > 270 > 110 > 4
80 – 99 % > 270 > 140 > 4

Doppler

 

 

Indications du stenting carotidien

  • Si le chirurgien juge l’intervention contre-indiquée pour des raisons techniques ou anatomiques :
    • Sténose non accessible:
      • Cou radique
      • Resténose chirurgicale+++
    • Cou immobile, trachéotomie, paralysie récurentielle…
  • Si les conditions sont jugées à risque du fait de co- morbidités, après discussion pluri-disciplinaire :
    • Cardiopathie ischémique instable, Valvulopathie, FE < 30%
    • BPCO sévère
    • Occlusion de la carotide controlatérale
    • Double anti-agrégation plaquettaire

 


 

|COMPTE-RENDUS TYPES|

[TDM] TSA (court)

[TDM] TSA (long)

Spectroscopie

Principaux métabolites visibles en spectroscopie

  • Choline [3,22 ppm] : marqueur du métabolisme membranaire (densité membranaire) myélinisation / démyélinisation ; synthèse et dégradation des phospholipides. Augmentation de la choline = cellularité augmentée (aussi dans AVC, inflammation et SEP)
  • Créatinine [3,02 ppm et 3,94 ppm ] : marqueur métabolisme énergétique, proportionnel à la densité cellulaire. Baisse dans tumeur ayant une activité métabolique accrue (gliomes haut grade)
  • N-Acétyl-Aspartate [2,02 ppm ] : index de viabilité neuronale (densité neuronale), synthétisé dans les mitochondries, chute avec la perte axonale (tumeurs, leucodystrophie, SEP)
  • Lactates [1,33 ppm ] : témoin d’un processus anaérobie : défaillance du métabolisme oxydatif, glycolyse anaérobie prend le dessus (ischémie, hypoxie, maladies métaboliques, accumulation macrophage). Marqueur de la souffrance cellulaire aiguë et des réactions macrophagiques. Forme du pic (doublet) varie en fonction des paramètres d’acquisition (TE).
  • Lipides [0,5 et 1,5 ppm] : relargage extra cellulaire dans les processus de nécrose tissulaire
  • Glutamate/Glutamine : entre 2,1 et 3,7 ppm
  • GABA [2.25 et 3.00 ppm]
  • Myoinositol [3,56 ppm et 4,08 ppm] : marqueur glial présent quasi-exclusivement dans les astrocytes visible dans prolifération gliale ou augmentation de la taille des cellules gliales (inflammation : gliose, astrocytome et Alzheimer)

 

 

 

Principales pathologies visibles en spectroscopie

  • Tumeurs : choline augmente, créat et NAA diminuent
  • Tumeurs de haut grade (surtout lymphomes) : augmentation des lipides
  • Nécrose : baisse des métabolites, augmentation des lipides
  • Prolifération gliale : augmentation choline et myo-inositol, baisse de la créat
  • Encéphalopathie hépatique : baisse du Myo-Inositol (presque pathognomonique !) et augmentation des neurotransmetteurs glutaminergiques (qui augmentent dès qu’il y a une atteinte hépatique)
  • Démyélinisation aigue : hausse choline, baisse NAA, hausse lactates

 

LIENS

Sclérose en plaque et pathologies démyélinisantes

Protocole d’exploration de la sclérose en plaque et des pathologies démyélinisantes

  • Au mieux 3 Tesla
  • Axiale T1
  • Injection de gadolinium
  • Axiale FLAIR
  • Axiale T2
  • +-Sagittale STIR
  • Axiale T1 IV+

 

Critères DE dissémination (Mc Donald 2010)

  • Spatiale : ≥ 1 lésion dans au moins 2/4 territoires parmi :
    1. Juxtacortical
    2. Périventriculaire
    3. Sous tentoriel
    4. Médullaire (lésion symptomatique exclue)
  • Temporelle
    • Une nouvelle lésion T2 et/ou une lésion T1IV+ sur nouvelle IRM (à 3 mois)
    • Présence simultanée de lésions asymptomatiques IV- et IV+
SEP1

 

Sclérose en plaque : lésions encéphaliques

Sémiologie des lésions de sclérose en plaque

  • Lésions en hypersignal T2
    • > 3mm, ovoïdes, radiaires
    • Jonction calloso-marginale : crête de coq
    • Juxtaventriculaires : carrefour ventriculaire, pédoncule cérébelleux moyen
    • Atteinte corps calleux en coup d’ongle
  • hyposignal T1 « blackhole« 
  • +/- halo HyperT1 périphérique (débris lipides macrophage) : lésions axonales
  • Hypersignal de diffusion sur front de démyélinisation (effet T2)
  • Peu d’effet de masse malgré œdème (DDx tumeur/abcès)
  • Pdc en moyenne durant 1 mois, < 3 mois obligatoire
  • Pdc annulaire incomplète en « fer à cheval« 
  • Pdc feuilletée (DDx tumeur)
  • Spectro avec pic tumoral et pic de lactates (DDx astro de bas grade), mais ici pdc, ratio cho/NAA entre 1 et 2
  • Possible pdc linéaire centrale de la lésion : veine centrale+++ (doigt de Dawson)
  • Formes pseudo-tumorales : Balo (siège profond, aspect en bulbe d’oignon), Marburg, Schilder, pas d’effet de masse
  • SEP évoluée : atrophie cérébrale et du corps calleux, et atrophie cordon médullaire
  • Diagnostics différentiels

 

SCLÉROSE EN PLAQUE : LÉSIONS médullaires

  •  25% des patientsSEP2
  • < 2 hauteurs vertébrales, < hémi moelleSEP3
  • Postéro-latérale, triangulaire base périph
  • Cervical+++
  • Évolue vers atrophie du cordon

Sclérose en plaqueSclérose en plaque

 

 

SCLÉROSE EN PLAQUE : NORB

  • Névrite Optique Rétro Bulbaire : (< 40 ans, douleur, dyschromatopsie axe rouge vert, évolue vers scotome central)
  • 50% évolue vers SEP à 15 ans
  • But IRM : rechercher des anomalie cérébrales en faveur de SEP
  • Moins de risque de SEP si absence douleur, œdème papillaire, exsudats F d’O.
  • Plus de risque si présence de lésions en HST2 en IRM.

 

 

 

SCLÉROSE EN PLAQUE : atypies

  • Premier épisode tardif
    •  > 50 ans : 3-5% SEP
    • > 60 ans : <1% SEP
  • Somnolence, altération de conscience
  • Epilepsie
  • Troubles cognitifs
  • Déficits neurologiques majeurs
  • LCR : absence de bande oligoclonale (90% Se et Sp)
  • Myélite extensive (> 3 segments, >1/2 moelle)
  • Atteinte des NGC (thalamus)
  • Absence d’atteinte du corps calleux
  • Pdc de toutes les lésions ou Pdc >3mois
  • Effet de masse
  • Lésions associées (méninges, nerfs crâniens, hypophyse) : méningoradiculite

 

NMOD – NeuroMyélite Optique de Devic

  • NORB
  • Lésion en hypersignal T2 / Hyposignal T1
  • Centromédullaire
  • Etendu > 3 segments vertébraux,
  • > 1/2 moelle
  • PDC +++
  • Évolution : atrophie, dilatation canal épendyme
  • Atteinte spécifique péri-ventriculaire (V3, V4), hypothalamus
  • Pdc lésionnelles « cloud-like » floconneux
  • Ac anti-NMO (peu sensible, très spécifique)
NMO1NMO2

 

 

ADEM – Encéphalomyélite Aigue Disséminée 

  • Post infection ORL ou vaccination
  • Atteinte NGC (thalamus), peut atteindre tronc cérébral et fosse postérieure
  • Pas d’atteinte du corps calleux
  • Svt pseudo-tumoral
  • Pdc simultanée de toutes les lésions
  • Evolution : 15-30 % → SEP

 

 

 

LEMP – LeucoEncéphalopathie Multiple ProgressiveE

  • [JC virus :TYSABRI SEP (après 2 ans), SIDA, rarement après corticoïde]
  • Grande plage sous corticale, atteignant le fibres en U, très hypoT1+++, hyperT2, sans pdc (sauf si réactivation immunité), passant le corps calleux
  • Baisse du VSC
  • Augmentation Choline, baisse du NAA
  • Diffusion : 3 couches. Zone centrale : nécrose, ADC augmenté. Oedème vasogénique, ADC augmenté. Anneau périphérique : œdème cytotoxique, ADC diminué, mort cellulaire, progression lésionnelle.

 

 

Behcet

  • [aphtose bifocale]
  • Atteinte inflammatoire périvasculaire
  • Perte neuronale et myélinique au contact
  • Idem SEP +++
  • Atteinte tronc cérébral extensive évoluant vers atrophie (centré sur pédoncules cérébraux)
  • Atteinte thalamique, NGC et capsule interne
  • Pdc
  • TVC profonde

 

 

 

Lupus

  • Idem SEP+++
  • Atteinte du corps calleux rare
  • Atteinte NGC possible
  • Myélite extensive

 

Maladie de Lyme

  • [borrelia burgdorferi]
  • SEP like
  • Signes cutanés, sciatiques négatives : sérologie Lyme.
  • Myélite extensive
  • Pdc radiculaire et des leptoméninges : méningoradiculite
  • HS non spécifiques de la substance blanche = SEP
  • Possibles infarctus

 

Neurosarcoidose

  • [hST2 (granulôme)]
  • SEP like
  • Atteinte leptoméningée granuleuse de la base
  • +- pachyméningée en pseudomasse
  • Atteinte le long des espace de Virshow
  • Atteinte radiculaire : VII+++
  • Tige pituitaire+++

 

 

Rachis lombaire – Dégénératif

Déshydratation discale

  • Grade 1 : hyperT2 franc du disque
  • Grade 2 : hypointense central
  • Grade 3 : perte de l’hypersignal liquidien iso-OS spongieux
  • Grade 4 : disque noir et pincement discal
  • Grade 5 : disparition de la visualisation du disque et débord discal circonférentiel.
Déshydratation discale

 

Modic

  • Type 1 [Inflammatoire]: hypoT1, hyperT2
  • Type 2 [Graisseux] : hyperT1, hyper ou iso T2
  • Type 3 [Scléreux] : hypoT1, hypoT2, PDC+
Modic

 

Sémantique

Hernie discale 1

  • Discopathie dégénérative = saillie discale globale, diffuse, circonférentielle
  • Hernie discale = saillie discale focale
  • Hernie sous ligamentaire = hernie contenue (par le complexe anneau fibreux / ligament longitudinal postérieur)
  • Hernie extra ligamentaire = hernie trans ligamentaire = extrue = rompue
  • Hernie exclue = hernie séquestrée
Hernie discale 2

 

CANAL LOMBAIRE étroit constitutionnel

  • Diamètre antéropostérieur du canal osseux (coupe passant par l’anneau osseux fermé à la  partie inférieure des pédicules)
    • Normal > 14mm
    • Étroitesse relative : 12-14mm
    • Étroitesse absolue < 12mm
  • Diamètre transversal interarticulaire (coupe passant par le disque)
    • Étroitesse : d ≤ 15mm Cotten 1998 15mm
  • Surface du canal osseux
    • Étroitesse : s ≤ 145mm2

 

Canal lombaire rétréci ACQUIS

  • Regarder les racines en coupe axiale et préciser la visualisation du LCR autour de celles-ci
    • Types A et B : traitement médical
    • Types C et D : traitement chirurgical

 

clr

 

Compte rendu

Mort encéphalique

Diagnostic de mort encéphalique = clinique

  1. Absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée = coma stade IV
  2. Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
  3. Absence totale de ventilation spontanée à épreuve d’hypercapnie

 

Préparation du sujet en état de mort encéphalique

  • Patient stable hémodynamiquement
  • PA moyenne > 65 mmHg
  • Diurèse >= 100mL / h
  • P veineuse centrale = [6 – 8] mmHg
  • 6h après diagnostic clinique

 

Protocole de l’angioscanner
[mort encéphalique + bilan pour prélèvement d’organe]

  • Sans IV
    • AP 1,25 / 0,9 FOV S
    • Crane 0,6 / 0,6 FOV L
  • Injection
    • Veine du pli du coude
    • 2 cc /kg (120 max)
    • Pulse 50 cc de phy
    • 3 cc / sec
    • Smart prep sur carotides
  • A 20 secondes
    • Crane
  • A 35 secondes
    • Thorax-Abdo
  • A 60 secondes
    • Crane
  • A 90 secondes
    • Abdomen-Pelvis

 

Critères diagnostiques de mort encéphalique

  1. Opacification des artères temporales superficielles
  2. Absence d’opacification des deux veines cérébrales internes
  3. Absence d’opacification (uni) bilatérale des branches corticales (M4) des artères cérébrales moyennes sur une coupe passant par le toit des ventricules latéraux
Mort encéphalique Mort encéphalique

 

Peuvent être visibles à 60 secondes

  • Artères vertébrales
  • Artère basilaire
  • Artères cérébrales postérieures
  • Artères péricalleuses
  • Sinus caverneux
  • Veines ophtalmiques
  • Grande veine cérébrale
  • Sinus veineux superficiels
  • Opacification M2 et M3 fréquente et ne doit pas faire récuser le diagnostic de ME.

 

Compte rendu

  • Conclure
    • « absence d’arrêt circulatoire »
    • « arrêt circulatoire »

Cf. Compte rendu type

[TDM] Mort encéphalique

SCANNER CEREBRAL ET THORACO-ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Etat clinique de mort encéphalique.
Bilan diagnostic
Recherche de lésion avant possible prélèvement d’organe

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale sur l’encéphale sans injection de produit de contraste.
Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste iodé sur cathéter veineux périphérique.
A 20 secondes, acquisition hélicoïdale sur l’encéphale.
A 35 secondes, acquisition hélicoïdale sur le thorax et l’abdomen
A 60 secondes, acquisition hélicoïdale sur l’encéphale.
A 90 secondes, acquisition hélicoïdale sur l’abdomen et le pelvis.
DLP :      mGy.cm

RESULTATS
A l’étage encéphalique :

Opacification satisfaisante des artères temporales superfcielles

Rehaussement des branches M3-M4 de l’artère sylvienne droite.
Rehaussement des branches M3-M4 de l’artère sylvienne gauche.
Rehaussement des veines cérébrales internes.

Absence de rehaussement des branches M3-M4 de l’artère sylvienne droite.
Absence de rehaussement des branches M3-M4 de l’artère sylvienne gauche.
Absence de rehaussement des veines cérébrales internes.

 
A l’étage thoracique :
En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux ou des cavités cardiaques.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visualisée.

En filtre pulmonaire,
Pas de foyer parenchymateux organisé si nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

A l’étage abdomino-pelvien :
Pas de lésion focale visualisée sur le foie, des deux reins, le pancréas, la rate et les deux urrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’arrêt circulatoire cérébral
Arrêt circulatoire cérébral
Absence de lésion d’allure tumorale décelée

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS./em>


 

ANGIOSCANNER CEREBRAL POUR CONFIRMATION DE L’ETAT de MORT ENCEPHALIQUE

INDICATION
Diagnostic clinique de mort encéphalique validé : [oui/non]
Date et heure : [<>]

TECHNIQUE
Acquisition sans injection.
Acquisition 1 min après injection de [<>] mL de [<>].

RÉSULTATS
Visualisation des artères temporales superficielles droite et gauche : [oui/non]

Score de non opacification (1 = non opacification ; 0 = opacification) :
* modifié selon les recommandations des sociétés françaises de neuroradiologie et de radiologie (octobre 2010)
– Artères corticales de l’artère cérébrale moyenne droite : [ ]
– Artères corticales de l’artère cérébrale moyenne gauche : [ ]
– Veine cérébrale interne droite : [ ]
– Veine cérébrale interne gauche : [ ]

Total score de non opacification : [ ]

CONCLUSION
[<Score 0-3 : absence d’arrêt circulatoire>]
[<Score 4 : arrêt circulatoire >]

Infections cérébrales

Abcès cérébral

  • Coque
    • HyperT1
    • HypoT2, feuilletée
    • Fine après injection
    • Perfusion
      • Baisse du VSC
      • Augmentation du K2
  • Centre de l’abcès
    • Diffusion
      • Hyper signal très intense
      • ADC très diminué
    • Spectro
      • Multiplet d’acides aminés (0,9 ppm) générés par la dégradation des PNN
      • Succinate (2,4 ppm) et acétate (1,9 ppm) générés par le métabolisme bactérien
      • Pas de choline

 

Méningite tuberculeuse

  • Épaississement méningé de la base du crane
  • Nécessité d’une injection
  • Aspect granulomateux en grappe de raisin
  • Feutrage des espaces sous arachnoïdiens
  • Hypertension intracrânienne
  • Tuberculomes
    • Confluence de granulomes giganto cellulaires
    • Zone centrale de nécrose caséeuse
    • Capsule de collagène
    • Lésion nodulaire prenant massivement le contraste
    • Parfois calcifiée, entourée d’œdème
    • Taille variable
    • Signal variable en T2 selon le contenu
  • Cérébrite
    • Micro granulomes corticaux confluents
    • Zone hypo T1, hyperT2
    • Prise de contraste gyriforme
    • Limites floues
  • Abcès
    • Souvent multiloculé
    • Contenant du caséum en son centre

 

 

 

Cysticercose

  • Calcifications de petite taille, multiples, jonction SB-SG
  • Lésions vésiculaires ou kystiques : lésions kystiques prenant le contraste selon le stade
  • Localisation intraventriculaire

 

 

Cytomégalovirus

  • Atteinte en début de grossesse :
    • Lissencéphalie
    • Polymicrogyrie
    • Ventriculomégalie
    • Hypoplasie cérébelleuse
    • Calcifications périventriculaires
  • Atteinte tardive :
    • Atteinte de la SB prédominant aux poles temporaux
    • Calcifications limitées

 

 

Toxoplasmose

  • Toxoplasma gondii
  • Bénigne chez l’immuno compétent
  • Gravissime chez l’immuno déprimé
  • Forme encéphalitique (fièvre, céphalées, confusion)
  • Forme focale : déficit, comitialité
  • Possibilité d’atteinte médullaire
  • PL : lymphocytose modérée

IRM

  • Forme pseudo-encéphalitique (rare)
  • Forme nodulaire pseudo tumorale (fréquente)
  • Lésion élémentaire
  • Nodule hypoT1
  • HyperT2
  • Réhaussé en périphérie par le PDC
  • Entouré d’œdème
  • Lésions multiples disséminées sus et sous tentorielle
  • Forme hémorragique classique notamment après traitement

 

 

Listériose

  • Atteinte du tronc : rhombencéphalite
  • Contamination par voie digestive (fromage, charcuteries)
  • Phase pseudo-grippale
  • Phase d’état neurologique : nerfs crâniens+++
  • PL : lymphocytaire
  • IRM
    • Atteinte rhombencéphalique (bulbe, protubérence, cervelet)
    • Micro-abcès : prise de contraste nodulaire ou annulaire
    • Œdème péri-lésionel

 

Cryptococcose

  • Cryptococcus neoformans
  • Inhalation de forme larvaire
  • Dissémination hématogène au SNC
  • Associé au VIH, hémopathies et maladies de système
  • Céphalées, fièvre, troubles de conscience, épilepsie
  • IRM
    • Aspect de méningite non spécifique
    • Dilatation kystique des espaces de Virchov-Robin
    • Atteinte des régions putamino-caudées
    • Symétrique
    • Lésions kystiques
    • HypoT1
    • HyperT2
    • Pas de PDC

 

 

méningo Encéphalite herpétique

  • Virus herpex simplex (HSV1)
  • 10 à 20 % des encéphalites virales
  • Réactivation d’un virus latent du gg trigéminal (de Gasser)
  • Syndrome confusionnel fébrile
  • Atteinte temporo-limbique
  • Ponction lombaire : type lymphocytaire, hyper-protéïnorachie modérée, PCR (ADN viral)
  • EEG : focalisation temporale+++
  • Mortelle dans 70% des cas si pas traitée
  • IRM
    • Localisation temporale, temporo-lymbique (cingulum)
    • SB et/ou SG
    • Epaissisement des gyri, peu d’effet de masse
    • Pas de systématisation artérielle
    • HypoT1, hyperT2-FLAIR, hyperDiff, ADC variable
    • Réhaussement gyriforme après IV
    • +++ Respect du putamen +++ (DD avec tumeur)
    • Risque : bilatéralisation
  • Traitement : anti-viral spécifique précoce
  • DD : oligodendrogliome, post critique, encéphalite lymbique, autre encéphalite virale, MCJ
  • Évolution : nécrose laminaire

 

Tumeurs neuro – Craniopharyngiome

Généralités sur les Craniopharyngiomes

  • Anatomie : Cf. hypophyse
  • Tumeur pédiatrique non-gliale la plus fréquente
  • 3% des tumeurs intra-crâniennes
  • 6 à 9% des tumeurs intra-crâniennes de l’enfant
  • 54% des tumeurs de la région sellaire chez l’enfant
  • Tumeur bénigne, récidivante
  • Origine : épithélium de la poche de Rathke
  • 2 types de craniopharyngiomes
    • Adamantinomateux
      • Enfant: 5-15 ans
    • Papillaire
      • Adulte : 50-60 ans
  • Sexe ratio = 1
  • Origine japonaise : incidence plus élevée

Clinique

Variables en fonction de taille, localisation

  • Céphalées, HTIC, hydrocéphalie
  • Amputation du champ visuel, hémianopsie bitemporale
  • Troubles endocriniens
    • Retard de croissance, hypogonadisme
    • Diabète insipide

Traitement

  • Chirurgie
    • Séquelles : DI, panhypopituitarisme
  • Chirurgie partielle + radiothérapie

Pronostic

  • 57 à 96 % survie à 10 ans
  • Récidive 20 à 56 % : fonction de l’exérèse et de la taille initiale
    • Taille < 5 cm: récidive = 20%
    • Taille > 5 cm: récidive = 83%
  • Fonction endocrinienne normale : seulement 5 % des cas
  • Pronostic visuel : fonction de la durée de compression des VO

 

Protocole d’exploration des craniopharyngiomes

  • IRM
    • Sagittal T1
    • Coronal T1 et T2, coupes fines 3 mm
    • 3 plans T1 après injection de gadolinium
  • Scanner
    • Filtre osseux

 

Critères sémiologiques du craniopharyngiome

Sur l’IRM

  • Supra-sellaire +++ (75%)
  • Supra et intra-sellaire (21%)
  • Intra-sellaire (4%)
  • 3 Portions
    • Kystique (liquidien ou protéique)
      • Hyper signal T1
      • Hyper signal T2
      • Rehaussement pariétal franc
    • Charnue (portion tissulaire)
      • Hétérogène
      • Isosignal T1
      • Hétérogène (iso, hyper T2)
      • Rehaussement hétérogène
    • Calcique (calcifications)
      • Hypo signal T2

Sur le scanner

  • Recherche de calcifications ++
  • Filtres osseux
  • Acquisition centrée sur la selle turcique

 

Diagnostics différentiels

 

Exemples de craniopharyngiomes

 

 

Hypophyse

ANATOMIE IRM DE L’HYPOPHYSE

hypophyse Coupe coronale centrée sur la selle turcique

  • Au dessus de l’hypophyse
    • Tige pituitaire
    • Chiasma optique
    • Artères cérébrales antérieures
    • Diaphragme sellaire (méninge)
  • Au dessous de l’hypophyse
    • Cellule sphénoïdale
  • Latéralement à l’hypophyse
    • Sinus caverneux
      • Artère carotide interne
      • Nerf crânien VI
      • Nerf crânien III
      • Nerf crânien IV
      • Nerf crânien  V1
      • Nerf crânien V2
    • Terminaison carotidienne

Adénome hypophysaire 

  • Visualiser post hypophyse en hyperT1
  • Micro < 10 mm ; macro > 10 mm
  • Hyposignal, soit spontané, soit après gado
  • L’hypophyse normale prend le gado
  • Hypersignal à hémorragie
  • Refoulement, asymétrie
  • Tige pituitaire : déviation, étirement

Macro-adénome

  • Extension locale : chiasma optique, sinus sphénoïdal, sinus caverneux, carotides
  • Envahissement du sinus caverneux : absente si pas de franchissement de la ligne inter carotidienne médiale, certaine si franchissement de la ligne inter carotidienne latérale — faire classification de Knosp
  • Aspect des siphons carotidiens (procidence)
  • Aspect du sinus sphénoidal

Micro-adénome

  • Faire séquence dynamique si non visible sur les séquences anatomiques

Grossesse et hypophyse

  • Augmentation de volume
  • 0,08 mm/semaine
  • 12 mm en prépartum, avec un bord supérieur convexe
  • Hypersignal réversible de l’anté hypophyse

Diagnostics différentiels

Hypophyse de l’enfant

  • Naissance – 2 mois
    • Hypophyse globalement en hyper-signal
    • Anté-hypophyse spontanément hyperT1 plus marqué lié à une synthèse protéique
  • 2 mois – puberté
    • HyperT1 de la post-hypophyse (vasopressine)
    • Hauteur [3-6] mm
  • Puberté
    • Hypertrophie physiologique transitoire, dome convexe, hauteur < 10 mm
  • Pathologies
    Post hypophyse ectopique

    Post hypophyse ectopique Case courtesy of Dr Maxime St-Amant, Radiopaedia.org. From the case rID: 18709

    • Post-hypophyse ectopique
    • Post hypophyse au niveau de l’éminence médiane
    • Absence de tige
    • Anté hypophyse hypoplasique
    • Craniopharyngiome
    • Gliome
    • Rares : germinome, PNET, adénome (très rare)

Biblio

Cottier, J. P., Destrieux, C., Brunereau, L., Bertrand, P., Moreau, L., Jan, M., & Herbreteau, D. (2000). Cavernous Sinus Invasion by Pituitary Adenoma: MR Imaging 1. Radiology, 215(2), 463-469.

Compte rendu type

[IRM] Hypophyse

Démence & Imagerie du cerveau âgé

Cerveau âgé habituel

  • Dépôts de fer
    • Tous les oligodendrocytes
      • Visible au niveau lenticulaire
    • SG profonde
      • Globus pallidus
      • Noyau rouge
      • Putamen
      • Locus nigern
      • Noyau caudé
      • Noyau dentelé
    • Réduction de la masse cérébrale
      • Atrophie : prédomine sur la SG mais de façon hétérogène (prédomine sur certaines zones de cortex, etc)
      • Dilatation des espaces liquidiens : péricérébraux, ventriculaires et Virchow Robin
      • Dans la SB : augmentation de l’ADC, baisse de l’anisotropie, avec atteinte prédominante sur les fibres associatives

 

Protocole IRM démence

  • Volume T1 [reconstruction dans le plan hippocampique +/- coro T2]
  • FLAIR
  • T2*
  • Diffusion
  • Compte rendu type

 

MA : Maladie d’Alzheimer

  • Définition DSM IV de la démence : trouble de mémoire + atteinte d’un autre domaine, le tout retentissant sur l’automnomie globale du patient.
  • Gradient antéro-postérieur
  • L’atrophie temporale n’est pas spécifique de la maladie d’Alzheimer et peut se retrouver dans les démences vasculaires. L’inverse et aussi vrai !
  • Pour l’évaluation radiologique : faire échelle de Scheltens

Echelle de Scheltens
(atrophie hippocampique)

Grade Largeur de la fissure choroïdienne Largeur de la corne temporale Epaisseur de l’hippocampe
0 N N N
1 N N
2 ↑↑
3 ↑↑↑ ↑↑ ↓↓
4 ↑↑↑ ↑↑↑ ↓↓↓
Hippocampe normal de l'hippocampe
Anatomie normale
Echelle de Scheltens - Atrophie hippocampiqueEchelle de Scheltens (atrophie hippocampique)

 

Les autres types de DÉMENCE

  • AMS (= MSA) : Atrophie Multi-systématisée
    • Atrophie du pont
    • Atteinte des fibres ponto-cérébelleuses avec respect des faisceaux pyramidaux : « hot cross bun sign »
  • PSP : Paralysie Supranucléaire Progressive
    • Atrophie du mésencéphale avec :
    • Signe du bec de colibri (ou pingouin) en sagittal, bord supérieur concave
    • Élargissement du sillon inter-pédonculaire (axial)
    • Atrophie lame tectale et dilatation aqueduc du mésencéphale
  • DFT : Démence Fronto-Temporale
    • Atrophie cortico sous corticale frontale et temporale interne
    • Bilatérale
    • Symétrique
    • Associée à des anomalies de la SB de type leucoaraiose antérieure
  • APP : Aphasie Progressive Primaire
  • AS : Aphasie Sémantique
  • CJ : Creutzfeldt Jacob
  • DCB : Dégénérescence Cortico-Basale
  • DCL : Démence à Corps de Lewy
  • DLFT : Dégenerescence Lobaire Fronto-Temporale (anapath)
  • DS : Démence Sémantique
  • MCI (Mal Cognitiv Imperement) : entre le normal et le pathologique

 

Leucopathie vasculaire  

Leucopathie vasculaire si ≥ 2 
  • Périventriculaires
0 : absents
1 : cornes
2 : halo
3 : irrégulières, extensives
  • Profondes sous corticales
0 : absent
1 : points focaux
2 : confluence débutante
3 : large confluence
  • Sous corticale
0 : absente
1 : punctiforme
2 : points multiples
3 : diffus

Echelle de Fazekas modifiée

  • Fazekas 0 : aucune ou 1 hypersignal unique de la SB
  • Fazekas 1 : multiples hypersignaux, aspécifiques, normaux pour l’age
  • Fazekas 2 : multiples hypersignaux un peu confluents, en rapport avec une leucopathie vasculaire, devant faire rechercher une HTA sous jacente
  • Fazekas 3 : plages en hypersignal FLAIR confluentes , en rapport avec une leucopathie vasculaire, devant faire rechercher une HTA sous jacente

 

Pour en savoir plus

 

[IRM] Démence

Hémorragie sous arachnoïdienne / méningée

Classification de Fischer de l’hémorragie méningée

  • Grade 1 : absence de sang (PL positive)
  • Grade 2 : couche de sang mince et diffuse < 1 mm
  • Grade 3 : couche de sang plus épaisse > 1 mm
  • Grade 4 : hématome parenchymateux ou inondation ventriculaire

 

 

Classification de Fischer modifiée de l’hémorragie méningée

  • Grade 0 : Absence de sang  dans les citernes ou ventricules
  • Grade 1 : HSA minime, pas d’hémorragie ventriculaire dans les 2 ventricules latéraux
  • Grade 2 : HSA minimehémorragie ventriculaire dans les 2 ventricules latéraux
  • Grade 3 : HSA importante, pas d’hémorragie ventriculaire dans les 2 ventricules latéraux
  • Grade 4 : HSA importante, hémorragie ventriculaire dans les 2 ventricules latéraux

 

Etiologies des HSA non traumatiques

  • Rupture d’anévrisme 85%
    Hémorragie méningée
  • Hémorragie périmésencéphalique 10%
  • autres causes rares 05%
    • Dissections intracrâniennes
    • MAVs
    • Fistules durales
    • MAVs médullaires
    • Anévrismes septiques
    • Artérites cérébrales
    • Thromboses veineuses cérébrales (HSA de la convexité)
  • Clinique douteuse + TDM normal = angioTDM
  • Clinique douteuse + imagerie normale = PL
    • Après 12 h
  • Si vasospasme clinique : faire imagerie de diffusion et imagerie de perfusion
  • Dépistage familial par angio MR proposé lorsque 2 membres de la même lignée ont présenté une rupture

Hémorragie méningéeHémorragie méningée

Article : hémorragie sous-arachnoidienne en 10 questions

Hématome intra parenchymateux

Hématomes profonds
  • Causes très fréquentes (1/2)
    • HTA dans 80% des cas (rupture spontanée de petits vaisseaux)
      • Hématome profond à pas d’exploration
      • Micro-angiopathie des artères perforantes lenticulostriées, paramédianes au tronc basillaire, cérébelleuses sup et inf
      • Fragilité vasculaire créant des infarctus lacunaires
      • OxyHb : effet diamagnétique
      • Couronne de désoxyHb : susceptibilité magnétique
      • Hyper Diff, Baisse ADC, hyper FLAIR, couronne hypoT2*, hypo-iso T1 EG
      • Putamen > thalamus > pont, cervelet
      • Micro-hémorragies multiples (microbleeds)
Hématomes lobaires
  • Causes très fréquentes (2/2)
    • Malformations vasculaires
      • Anévrysme
        • Rarement HIC pur
      • Malformation Artério Veineuse
        • Incidence 1/100.000
        • Sujet jeune
      • Fistule
      • Cavernome
        • Hamartome vasculaire = capillaires dilatés sans parenchyme
        • Siège ubiquitaire, souvent associé à des anomalies veineuses de développement
        • Lésion arrondie, hétérogène, couronne hypointense
  • Causes fréquentes
    • Angiopathie Amyloïde
    • Infarctus hémorragique (infarctus artériel avec transformation hémorragique ou infarctus veineux surTVC)
      • Règle des 3 : début J3 (plus précoce si reperfusion), max 3 sem, durée 3 mois.
    • Troubles de la coagulation
    • Hémorragie intra tumorale (mélanome,choriocarcinome)
      • Disproportion œdème/hématome
      • Couronne d’hémosidérine absente ou incomplète
      • Rehaussement à proximité de l’hématome
      • Rehaussement de lésion à distance

Hématomes cérébraux intra parenchymateuxHématomes cérébraux intra parenchymateux

 

EVOLUTION DU SIGNAL DU SANG AVEC LE TEMPS

sang

 

Microbleeds

  • Périphériques = Angiopathie amyloïde
  • Profonds = HTA

Angiopathie amyloïde

  • Dépôts de protéines amyloïdes dans les artères corticales et leptoméningées
  • Sujet âgé
  • Critères sémiologiques
    • µbleeds périphériques, sous corticaux
    • Macrobleeds lobaires
    • Peu donner des hémorragies méningées focales
    • Leucopathie vasculaire
    • Atrophie csc
    • Respect : NGC, thalamus, cervelet, pont

 

Cavernome

  • Hamartome vasculaire = capillaires dilatés sans parenchyme
  • Siège ubiquitaire, souvent associé à des anomalies veineuses de développement
  • Lésion arrondie, hétérogène, couronne hypointense
  • « Pop corn sign » sur le FLAIR
  • Couronne d’hémosidérine

Fistules artério-veineuses méningées

Généralités

  • Définition : ce sont des shunts artério-veineux développés dans la dure-mère intra-crânienne
  • Siège variable :
    • Convexité : sinus longitudinal
    • Faux du cerveau
    • Tente du cervelet : sinus latéral
    • Méninge de la base ethmoïde : +++ sinus caverneux ++
  • Localisation :
    • Dure-mère
    • Arachnoïde
    • Pie-mère
  • A différencier des Malformations AV cortico-piales :
    • Suppléance méningée des MAV cérébrales.
    • MAV superficielles du cuir chevelu
  • Etiologie
    • Otites sinusites
    • Intervention neurochirurgicale
    • Traumatisme cranien
    • Thrombophlébite cérébrale
    • Phlébite périphérique ou pelvienne
  • Signes fonctionnels : souffle ,acouphènes
  • Signes neurologiques : Hémorragie, déficit
  • Signes cliniques : Exophtalmie, Comitialité, Déficit clinique progressif, Troubles des fonctions supérieures, Hémorragie, Myélopatie progressive

 

Classification de Djindjian

  • Type I : drainage dans un sinus
  • Type II : drainage dans un sinus avec reflux dans les veines corticales.
  • Type III : drainage direct dans les veines corticales
  • Type IV : drainage direct dans les veines corticales avec effet de masse

 

Classification fonction du drainage veineux

  • Type I :
    • Signes fonctionnels
    • Acouphènes,céphalés, vertiges
    • Absence de risque neurologique
  • Type IIa :
    • Même signes mais Hypertension intracranienne dans 30% des cas
    • Cephalée, baisse d’acuité visuelle, diplopie (VI), oedeme papillaire bilatéral, voire atrophie optique
    • Absence de risque neurologique.
  • Type IIb, III, IV, V: drainage veineux cortical
    • Risque hémorragique
    • Type IIb :10%
    • Type III : 40%
    • Type IV : 80%
  • Type V :
    • Drainage dans les veines perimedullaires
    • Hypertension Veineuse du cone medullaire
    • Myelopathie Progressive

 

Exemples

  • Fistule durale lombaire

Tumeurs neuro [algorithme]

Algorithme diagnostique des Tumeurs intra-craniennes

Algorithme basé essentiellement sur la localisation tumorale.
La dernière colonne contient un élément caractéristique et discriminant.

Sus-tentoriel Extra-axial Méningiome Homogène
Hémangiopéricytome Hétérogène
Métastase méningée Contexte tumoral
Intra-axial Image en cocarde
(MAGIC DR)
Métastase Multiples
Abcès ↓ ADC
Glioblastome ↑↑↑ rVSC
Lymphome  rVSC, ↓ ADC, pdc +++
Tumeurs gliales Astrocytome
Oligo-dendrocytome Calcifications massives
DNET Images en « bulle de savon »
Intra-ventriculaire Méningiome
Papillome
Neurocytome central
Ependymome
Kyste colloïde
SEGA
Région pinéale Germinome
Pinéaloblastome
Pinéalocytome
Kyste pinéal
Hypophysaire Adénome
Méningiome
Craniopharyngiome
Germinome
Anévrisme
Sous-tentoriel Parenchyme Métastase  > 50% après 50 ans
Hémangioblastome
Astrocytome pylocytique Enfant
Fosse postérieure : hémisphère cérébelleux
Kyste
Nodule mural prenant le contraste
 Intra ventriculaire Ependymome Enfant
Fosse postérieure : 4ème ventricule
Nodule prenant le contraste
Bien limité
Médulloblastome Enfant
Fosse postérieure : vermis cérébelleux
Tumeur bien limitée
Hétérogène, nécrotique, infiltrante
APC Schwannome Respecte le VII
Méningiome

 

Atteintes des noyaux gris centraux (NGC)

ANOMALIE DE SIGNAL BILATERALE des noyaux gris centraux

Cette fiche présente les principales  gammes diagnostiques à évoquer lors d’une atteinte des noyaux gris centraux. Les pathologies sont présentées par atteinte anatomique principale, mais elles sont souvent accompagnées d’atteintes anatomiques autres (précisées entre parenthèses). On retiendra :

  • Atteinte des noyaux lenticulaires (putamen + pallidum) : toxique / métabolique / vasculaire chronique
  • Atteinte thalamique : vasculaire aigu / (tumoral jamais symétrique)
  • Atteinte striatum (noyau caudé + putamen) : infectieux / dégénératif / toxique
  • Atteinte globale (noyaux lenticulaires + caudé + thalamus) : mitochondriopathie, leucodystrophies, etc.

 

Putamen

putamens
  • Méthanol [hyperT2] (+/- noyau caudé, substance blanche supra tentorielle)
    • Absorption d’alcool à brûler, antigel
    • Boissons alcooliques de contrebande
  • Hyperglycémie

 

  • Wilson (Cf pallidum)

 

Thalamus

Thalamus
  • Gayet-Wernicke [hyperT2] (Corps mamillaires, noyaux postéro-médiaux des thalami, SG péri-aqueducale)
  • +/- prise de contraste des corps mamillaires
    • Déficit en thiamine (vitamine B1)
    • Intoxication alcoolique chronique, malnutrition, malabsorption
    • Triade : troubles psychiques, troubles oculo-moteurs, ataxie

 

  • Toluène (substance blanche, noyaux dentelés du cervelet)

 

  • AVC bithalamique (Percheron)

 

 

 

Noyau caudé

Noyau caudé
  • Maladie de Creutzfeld Jacob [hyperT2, hyperDiff, ↓ ADC]
    • Cortex
    • Striatum
    • +/- thalamus
    • +/- cervelet
    • Signe du pulvinar : HS des noyaux pulvinariens en FLAIR et diff plus important que le signal du noyaux lenticulaire
    • En spectro : diminution du NAA, augmentation modérée du MyoInositol
    • DD

 

 

Globus pallidus

globus pallidus
  • Intoxication au CO [hyperDiff] (pallidum, SB +/- noyaux lenticulaires, caudés et thalamus)

 

  • Maladie de Wilson
    • Putamens (laminaire concentrique)
      • Hypersignal T2 ou mixte bilatéral et symétrique
    • Noyaux caudés
      • « Face de panda géant du mésencéphale » tegmentum (sauf NR) et colliculus supérieur
    • Thalamus, pédoncules cérébelleux moyens
    • Pallidum
      • Hyposignal T2
      • Hypersignal T1 tardif par dépôts de manganèse
      • Atrophie cérébrale

 

  • Intox manganèse [hyperT1]
  • Syndrome de Fahr (hypo ou hyper parathyroïdie)
  • Maladie de Fahr si idiopathique (métabolisme phospho-calcique normal)
    • Calcifications bilatérales et symétriques
    • SG : pallidum, putamen, noyau caudé, thalamus, noyaux dentelés du cervelet
    • SB sous-corticale
    • Diagnostics différentiels
      • Calcifications pallidales physiologiques du sujet âgé
      • Calcifications post-chimiothérapie (méthotrexate)

 

  • Encéphalopathie hépatique
    • HyperT1 des deux pallidum
  • Héroine inhalée (chasing the dragon)

 

CORPS CALLEUX

Corps calleux
  • Marchiafava-Bignami [hyperDiff, ↓ADC, hyperFLAIR]
    • Corps calleux
    • Globus pallidus + atteinte SB + commissure blanche ant + fornix
    • +/- atteinte corticale
    • Pdc à 60j
    • Atrophie du corps calleux séquellaire
    • Rare, éthylisme chronique
  •  Anti-épileptiques
  • Métronidazole

 

Cortex

  • Hypoglycémie [hyperT2, hyperDiff] (Lésions corticales multifocales = nécrose laminaire+ lenticulo-caudées + hippocampiques)

 

  • Cyanure (nécrose laminaire + NGC sauf thalamus)

Tronc cérébral

  • Démyélinisation osmotique

 

  • Maldie de Wilson (Cf.)

 Hypothalamus

TNM – Prostate

Prostate 7ème édition

 Tis Cancer in situ / Dysplasie de haut grade N0 Aucune adénopathie
T1  Non palpable ou non visible  N1 Adénopathies
T1a : ≤ 5% ou moins
T1b : > 5 %
T1c  : détecté sur biopsie
T2 Envahissement limité à la prostate
T2a : ≤ moitié d’un lobe
T2b : > moitié d’un lobe
T2c : les deux lobes
T3 Envahissement dépassant la capsule prostatique
T3a :extra-capsulaire
T3b : atteinte des vésicules séminales
 
T4  Envahissement des organes de voisinage M Métastase
 

Source : TNM UICC

[TDM] Pelviscanner

  • Le diamètre promonto-rétro-pubien est de : ___ cm (normal supérieur à 10,5 cm)
  • Le diamètre transverse médian est de : ___ cm (normal supérieur à 12,5 cm)
    • Soit un indice de Magnin satisfaisant de  ___ cm (normal si supérieur à 23).
  • Le diamètre bi-épineux est de ___ cm (normal supérieur à 11 cm).
  • Présentation foetale :

TNM – Poumon

TNM Poumon 7ème édition

 Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1  T1a : ≤ 2 cm  N1 ipsilatéral péribronchique
Ipsilatérale hilaire
T1b : 2 – 3 cm  N2 Ipsilatéral médiastinal
Sous carinaire
T2 Envahissement de la bronche principale mais à plus de 2 cm de la carène ou de la plèvre viscérale ou générant une atélectasie partielle
T2a : 3 – 5 cm
T2b : 5 – 7 cm
N3 Controlatéral médiastinal ou hilaire, scalène ou susclaviculaire
T3 > 7 cm
ou
Envahissement de la paroi thoracique, de la plèvre médiastinale, de la bronche principale mais à moins de 2 cm de la carène ou générant une atélectasie complète
Ou présence d’autres nodules dans le même lobe
 
T4  Envahissement du médiastin, du cœur, des gros vaisseaux, de la trachée de l’oseophage, de la carène ou de vertèbres.
Ou présence d’autres nodules dans un autre lobe
M M1a : nodules dans le lobe controlatéral ou nodules pleuraux ou tumeur pleural ou épanchement péricardique
M1b : métastases à distance
 

Source : TNM UICC

TNM – Voies biliaires extra hépatiques

Voies biliaires extra hépatiques 7ème édition

 Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1  Paroi biliaire  N1 Présence d’adénopathie
 N2 Présence d’adénopathie
T2 a : Au delà de la paroi biliaire
b : Atteinte du parenchyme hépatique adjacent
T3 Envahissement  unilatéral de la veine porte ou des branches de l’artère hépatique  
T4  Envahissement bilatéral ou du tronc de la veine porte ou de l’artère hépatique commune M Métastase
 

Sources : TNM UICC, SFNGE

[TDM] Rocher

SCANNER DES ROCHERS

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Sans injection de produit de contraste.
Reconstructions dans le plan des canaux semi-circulaires latéraux.
DLP :         mGy.cm.

RESULTATS
1. Oreille droite 
Conduit auditif externe libre. Pas d’épaississement des parois. Membrane tympanique fine et régulière.
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules mastoïdiennes
Bonne aération de l’oreille moyenne sans syndrome de masse visible.
Os labyrinthique dense et homogène.
Chaîne ossiculaire intègre et continue.
Absence d’anomalie du trajet du nerf facial.
Pas de procidence du golfe jugulaire ou de la carotide intra-pétreuse.
Aération normale des fenêtres ronde et ovale.
Cochlée complète, avec modiolus d’aspect normal.
Absence d’anomalie de morphologie des canaux semi-circulaires.
Pas d’anomalie de morphologie du vestibule.
Pas de dilatation de l’aqueduc du vestibule.
Pas d’élargissement du méat acoustique interne.

2. Oreille gauche
Conduit auditif externe libre. Pas d’épaississement des parois. Membrane tympanique fine et régulière.
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules mastoïdiennes
Bonne aération de l’oreille moyenne sans syndrome de masse visible.
Os labyrinthique dense et homogène.
Chaîne ossiculaire intègre et continue.
Absence d’anomalie du trajet du nerf facial.
Pas de procidence du golfe jugulaire ou de la carotide intra-pétreuse.
Aération normale des fenêtres ronde et ovale.
Cochlée complète, avec modiolus d’aspect normal.
Absence d’anomalie de morphologie des canaux semi-circulaires.
Pas de dilatation de l’aqueduc du vestibule.
Pas d’élargissement du méat acoustique interne.

3. Aération normale des sinus de la face.

CONCLUSION
Scanner des rochers normal.

Anatomie – Rocher

https://www.pinkybone.com/anatomie-rocher-2/

Malformations de l’oreille interne

Foie – Cholécystite

Protocole d’exploration d’une cholecystite

  • Échographie
    • Ne pas hésiter à mettre le patient en décubitus latéral et à pratiquer des inspirations forcées pour bien voir l’intégralité de la vésicule et des voies biliaires
    • Ébranler la vésicule pour le Murphy
    • Analyser la paroi en Doppler couleur et/ou énergie

 

Vésicule biliaire normale

  • Longueur normale : 9-11 cm
  • Largeur normale : 4 cm

 

Critères sémiologiques d’une cholecystite

  • Association la plus sensible
    • Murphy échographique
    • Présence d’un calcul
  • Autres signes sensibles
    • Epaississement pariétal > 3 mm
    • Epanchement périvésiculaire
  • Autres signes aspécifiques
    • Distension vésiculaire
    • Sludge
    • Aspect feuilleté de la paroi vésiculaire
    • Hyper-hémie en Doppler couleur ou énergie
  • Rappel anatomique

 

EXEMPLES de cholecystite

Echographie

Carcinose péritonéale

Protocole d’exploration d’une carcinose péritonéale

  • Scanner abdomino-pelvien
    • Avec injection (temps portal)
    • Pas d’opacification digestive obligatoire
    • Reconstructions coronales

 

CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES de la carcinose péritonéale

  • Ascite néoplasique
    • Peu mobile et/ou cloisonnée
    • Effet de masse sur les structures voisines
    • Localisée dans l’ACE ++ (alors que ascite bénigne surtout dans la grande cavité́)
  • Adénopathie de l’angle cardio-phrénique (VPN 86% pour carcinose associée)
  • Implants péritonéaux
    • Nodules / nodules stellaires / zones rétractiles / en plaque / masses irrégulières
    • Densité́ tissulaire , parfois hypo-dense
    • Rehaussement ++
    • Calcifications : 30% si adénoK ovarien séreux
    • Infiltration de la graisse (densification) : « Gâteau épiploïque »
    • Envahissement de la capsule hépatique : « scalloping »
    • Espaces péri-portaux et ligament falciforme
    • Scalloping splénique
    • Trajets chirurgicaux
  • DD (rares+++)
    • Tuberculose péritonéale / granulomatoses…

 

EXEMPLES de carcinose péritonéale

 

 

TNM – Pancréas

Pancréas 7ème édition

Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1 Envahissement limité au pancréas ≤ 2 cm de plus grand axe N1 Adénopathies
T2 Envahissement limité au pancréas > 2 cm de plus grand axe
T3 Envahissement extra-pancréatique  sans atteinte du tronc coeliaque ou de l’artère mésentérique supérieure
T4 Envahissement extra-pancréatique  avec atteinte du tronc coeliaque ou de l’artère mésentérique supérieure M Métastase

Source : TNM UICC

Tube digestif – Cancer du rectum [IRM]

Protocole d’exploration du cancer du rectum

  • FOV 25mm, coupes de 4 mm
  • Matrice haute résolution, de L5 à la marge anale
  • Pas d’opacification dig obligatoire
  • 3 plans T2 axiale et coronale perpendiculaire au plan tumeur
  • Ax gg T2EG : bifurcation aortique jusque hile rénal
  • Ax diffusion
  • +/- Ax T1, 3D T1 gado fat sat : bas rectum pour voir atteinte sphincter

 

anatomie du rectum

 

  Distance par rapport À la marge anale Au cap anal ou Pole > sphincter  
Rectum pelvienjaune Sigmoïde (4) > 15 cm > 12 cm  
Haut rectum (3) 10 – 15 cm 7 – 12 cm  
Moyen rectum (2) 5 – 10 cm 2 – 7 cm  
Bas rectum (1)
dont canal anal
0 – 5 cm
0 – 3 cm
0 – 2 cm  
Rectum périnéalvert

ANATOMIE du rectum

Le péritoine entoure le haut rectum latéralement et antérieurement et le moyen rectum en avant
Le bas rectum est sous péritonéal
La face postérieure du rectum est constamment rétropéritonéale
Le péritoine se réfléchi en avant pour constituer un cul de sac recto-vésical ou recto-vaginal

 

  • Haut rectum : dans le péritoine = équivalent cancer du sigmoïde
  • Bas rectum : risque atteinte sphincter anal
anatomie 2
anatomie 3

 

Avant de réaliser l’IRM, vérifier que les examens suivants ont étés réalisés

  • Echo-endoscopie : première étape avant IRM, meilleure pour tumeur stade T1-T2
  • Scanner throraco-abdomino-pelvien : recherche de métastases
  • Coloscopie : recherche lésion colique synchrone

 

Objectif principal de l’IRM

  • Orienter la prise en charge thérapeutique en recherchant :
    • extension extra rectale (T3)
    • +/- atteinte marge circonférentielle de résection
    • extension sphinctérienne

 

COMPTE RENDU IRM

  • Localisation de la tumeur :
    • Signal intermédiaire en hT2/muqueuse, HT2/musculeuse, H diffusion (sauf mucineux HT2)
      • Haut/moyen/bas rectum + taille tumeur 3 axes
      • Point de départ extension circonférentielle (en horaire) : mur antérieur/postérieur/latéral
      • Distance du pôle inf par rapport à la marge anale / sphincter interne (en sag)
      • Atteinte sphincter interne ? externe ?
  • Stade T : préciser en horaire l’invasion en profondeur
    • T1/T2 : limité à la paroi digestive (impossible en IRM de différencier cf. echo-endo) bien limité tout autour par la musculeuse en hyposignal T2 par rapport à la tumeur
    • Marge circonférentielle de résection (CRM) : préciser distance minimale entre tumeur/gg et fascia recti (en axial)
    • T3 CRM- : atteinte mesorectum sans atteinte marge circonférentielle de résection (>5mm)
    • T3 CRM+ : atteinte mesorectum avec atteinte marge circonférentielle de résection (par la tumeur ou par les ganglions). Donner distance
      • < 1 mm
      • 1-5 mm
      • > 5mm
    • T3 : signe d’atteinte du mesorectum
      • Rupture du contour noir de la musculaire muqueuse
      • Extension avec spicules (peut être uniquement une réaction demosplastique, mais il faut surestimer)
    • T4 : atteinte organes adjacents / sphincters / plancher pelvien / péritoine (haut rectum)
  • Stade N :
    • Préciser en horaire, mesorectum (avec distance par rapport au fascia R) et iliaque
    • Mesurer tous le GG en petit axe et distance par rapport au fascia recti
    • Ganglion suspect = petit diamètre
      • ≥ 5 mm en périrectal
      • ≥  7 mm en iliaque interne
      • ≥ 10 mm iliaque externe
    • Hétérogène, contours spiculés, irréguliers
  • Préciser la distance inférieure (rectum bas) pour le chirurgien
    • Marge < 20 mm par rapport au pole inférieur de la tumeur
    • Atteinte du sphincter interne : défaut de rehaussement
    • Atteinte sphincter externe (pubo-rectal) / ilio-coccygien

 

STADIFICATION TNM : exemples

T1  
T2  
T3

 

 

T4

 

 

 

Traitement

Guérir et préserver la fonction sphinctérienne

  • Si T3/T4 et/ou N+ (sauf haut-rectum) radioTTT externe préop + chimioTTT préop si CRM+
  • Puis nouvelle IRM à 6-8 semaines après fin radiothérapie
  • Chirurgie si nouvelle IRM satisfaisante ou d’emblée si T1-T2
    • Haut rectum = résection antérieure
    • Moyen rectum = exérèse totale du mésorectum (passage récidive locale de 40 à 11%)
    • Bas rectum= résection inter-sphinctérienne ou amputation abdomino-périnéale (si sphincter externe ou plancher atteint)

 

 

Compte-rendus types

[IRM] Rectum

 

TNM – Colon Rectum

Colon rectum 7ème édition

 Tis Cancer in situ : intra-épithélial ou envahissant la lamina propria
/ Dysplasie de haut grade
N0 Aucune adénopathie
T1  Envahissement de la sous muqueuse  N1 1 à 3 adénopathies
N1a : Métastases dans 1 ganglion lymphatique régional
N1b : Métastases dans 2-3 ganglions lymphatiques régionaux
N1c : Nodule(s) tumoral, satellite(s)* dans la sous-séreuse, ou dans les tissus nonpéritonisés
péri-coliques ou péri-rectaux sans métastase ganglionnaire régionale
 N2 > 3 adénopathies
N2a : Métastase dans 4-6 ganglions lymphatiques régionaux
N2b : Métastase dans ≥ 7 ganglions lymphatiques régionaux
T2 Envahissement de la musculeuse propre    
T3 Envahissement de la sous séreuse ou des tissus périrectaux non péritonisés    
T4  T4a : envahissant le péritoine viscéral M  M1 : métastase à un organe
M1a : Métastase(s) localisée(s) à un seul organe (foie, poumon, ovaire, ganglion(s)
lymphatique(s) autre que régional)
M1b : Métastases dans plus d’un organe
M1c : Métastases dans le péritoine avec ou sans atteinte d’autres organes
T4b : envahissement des autres organes de voisinage  

 

Source : TNM UICC

 

Stade 0 TisN0M0
Stade IT1, T2N0M0
Stade IIT3, T4N0M0
Stade IIAT3N0M0
Stade IIBT4aN0M0
Stade IICT4bN0M0
Stade IIITous TN1, N2M0
Stade IIIAT1, T2N1M0
T1N2aM0
Stade IIIBT3, T4aN1M0
T2, T3N2aM0
T1, T2N2bM0
Stade IIICT4aN2aM0
T3, T4aN2bM0
T4bN1,N2M0
Stade IVATous TTous NM1a
Stade IVBTous TTous NM1b
Stade IVCTous TTous NM1c

Tube digestif – Cancer du rectum [IRM]

TNM – Estomac

Estomac 7ème édition

  N0 Aucune adénopathie
T1  T1a : envahissement de la lamina propria ou de la muscularis mucosae  N1 1 ou 2 adénopathies
T1b : envahissement de la sous muqueuse  N2 3 à 6 adénopathies
T2 Envahissement de la musculeuse propre N3  7 à 15 adénopathies
T3 Envahissement de la sous séreuse  > 15 adénopathies
T4  T4a : envahissement passant la séreuse M Métastase
T4b : envahissement des structures adjacentes  

Source : TNM UICC

Tube digestif – Canal anal [IRM]

Protocole IRM d’exploration du canal anal (fistule)

  • Canule sans remplissage
  • Petite FOV 20x20cm
  • Coupes selon plan canule
  • Axiale, coronale, sagittale T2
  • Axiale T2 Fat-Sat
  • 3DT1 gado Fat-Sat (ou axiale, coro/sag T1 gado FAT SAT)
coupes

 

 

ANATOMIE

  • Sphincter interne : lisse prolongement musculeuse rectale isoT2 réhaussé
  • Sphincter externe : strié faisceau pubo-rectal du releveur hypoT2 non réhaussé

 

 

 

CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES DE LA fistule anale

  • Fistule : trajet anormal connectant deux surfaces épithéliales
  • Un orifice primaire profond s’abouchant dans la lumière du canal anal
  • Un orifice superficiel le plus souvent cutané, plus fréquentes en arrière (abondance des glandes anales)
  • À décrire :
    • Caractère simple/complexe, caractère actif/non actif de la fistule (Pdc, collections)
    • Type selon classification de Parks définie par le trajet de la fistule « primaire »
    • Localisation des orifices et des trajet fistuleux selon le cadran horaire
    • Description des trajets secondaires en cas de fistule complèxe / atteinte organe adjacent
    • Recherche de collection (CI anti TNF alpha dans MC)

 

Fistule inter-sphinctérienne (45%)  fis
Fistule trans-sphinctérienne (30%) fts
Fistule supra-sphinctérienne (20%) fss
Fistule extra-sphinctérienne (5%)

  • Directement sur le rectumRespect des sphincters
fes
Fistule complexe

  • Si trajet secondaire (souvent borgnes)
  • Inter sphinctérienne (A)
  • Ischio anale (B)
  • Supra lévatorienne (C)
  • Trajet en « fer à cheval », « en V » ou « en Y »
  • Communication avec organe de voisinage (scrotum, vagin)
fc
Typhlite

Tube digestif – Epaississement des parois digestives [algorithme]

Quelle est la longueur de l’épaississement des parois digestives ?

< 5 cm
  • Adénocarcinome
[5 – 10] cm
[10 – 30] cm
> 30 cm
  • Infection
  • Colite ulcérative
  • Odème cirrhotique
  • Lupus

 

Comment les parois digestives se rehaussent elles ?

Type 1
Rehaussement intense
blanc

 

  • Intestin de choc
  • Reperfusion après ischémie
  • Hémorragie
Type 2
Rehaussement moyen
gris
  • Tumeur
Type 3
Image en cible liquidienne
cible eau
  •  Hypertension portale
  • Infection
  • Typhlite
  • VIH
Type 4
Image en cible graisseuse
cible graisse
  • Colite ulcérante chronique
  • Obésité
  • Chimiothérapie
  • Maladie caeliaque

Type 5
Présence d’air dans la paroigaz

  • Infection
  • Traumatisme
  • Causes bénignes
  • Pseudo pneumatose

Foie – Dilatation des voies biliaires [algorithme]

Dilatation des voies biliaires

Obstructive

Non obstructive

Sténose ↵             → Calcul
↓                                        .
  • Maladie de Caroli
  • Kyste du cholédoque
  • Cholangite pyogénique récidivante
  • Cholangite sclérosante primitive

 

https://www.pinkybone.com/irm-biliaire/

[TDM] Rachis lombaire

SCANNER DU RACHIS LOMBAIRE

CONTEXTE
Bilan
 
TECHNIQUE
Scanner du rachis lombaire réalisé sans injection de produit contraste.
DLP :  mGy.cm.
 
RÉSULTATS
Il n’y a pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en décubitus dorsal.
Pas d’anomalie de la minéralisation osseuse.
Respect de hauteur des corps vertébraux.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.

  • À l’étage T12 L1 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L1-L2 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L2-L3 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L3-L4 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L4-L5 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L5 S1 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.

Pas d’anomalie notables des articulations sacro-iliaques.
Pas d’anomalie de trophicité musculaire.
Rétropéritoine libre.
Calcifications vasculaires
 
CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée
 
Iconographie fournie sous forme papier, CD  et conservée localement sur le PACS.
 

Rachis lombaire – Dégénératif

Anévrisme de l’aorte abdominale

Suspicion de rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale

Protocole

  • Scanner Abdomino-Pelvien
    • Sans
    • Artériel
    • Portal
    • +/- Tardif

 

Anevrisme de l’aorte abdominale en échographie

  • Distension > 30 mm
  • Pulsations
  • Sclérose pariétale
  • Possible thrombus mural

 

Critères sémiologiques DE RUPTURE D’ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE

 

Exemples DE RUPTURE D’ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE

 

 

Compte rendu doit mentionner

  • Variations anatomiques
  • Naissance des vaisseaux digestifs
  • Chirurgien prévenu +++

 

Liens

 

Compte-rendus types

[IRM] Aorte

[TDM] TAP 3 temps

SCANNER THORACO-ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur le thorax et l’abdomen et au temps portal sur l’abdomen et le pelvis.
DLP :  mGy.cm

RESULTATS
A l’étage thoracique :
En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux ou des cavités cardiaques.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visualisée.

En filtre pulmonaire,
Pas de foyer parenchymateux organisé si nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

A l’étage abdomino-pelvien :
Pas de lésion focale suspecte visualisée sur le foie, les deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification pathologique de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante d’allure suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

Tumeurs surrénaliennes

Scanner

Protocole scanner

  • Sans IV : regarder présence de nodule
    • Uniquement sans IV si absence nodule
    • Uniquement sans IV si suivi nodule (apprécier évolution de taille)
    • Uniquement sans IV si nodule de densité < 10 UH
  • Portal : 60-90s
  • Tardif : 10-15mn
  • ROI : 2/3 de la lésion, en dehors de calcifications

 

Densité spontanée

  • < -30UH : myléolipome
  • = 0 UH : kyste
  • < 10UH : adénome
  • > 10UH : non caractérisable

 

MESURE DU WASH OUT RELATIF AU SCANNER

(UHportal-UHtardif)
—————————- x 100
(UHportal)
> 40% ⇒ adénome (Se96%, Sp100%)
< 40% ⇒ faire IRM

 

Critères scanographiques pour affirmer l’adénome

  • Densité spontanée < 10 UH ⇒bénin
  • Si > 10 UH ⇒ calcul du % lavage absolu : TDM- / TDM1 min / TDM15 min
  • % lavage absolu = ((UH1 min – UH15 min)/(UH1 min – UH0 min))
    • Si < 40 % : lésion indéterminée ⇒ IRM avec in and out phase
    • Si > 40 % : adénome

Tumeur de densité lipidiques + pseudocloisons + calcifications ponctiformes = myélolipome


IRM

Protocole IRM

  • Axiale T1, Axiale/Coro T2
  • Axiale T1 in & out phase
  • Axiale T1 FAT SAT sans puis après injection de gadolinium

 

MESURE DU WASH OUT RELATIF EN IRM

Recherche de graisse intra cellulaire par chute de signal entre les séquences in et out phase en faveur d’un adénome

(Sinphase-Soutphase)/Sinphase x 100
>20% ⇒ adénome

En absence de contexte cancer : 2-10% incidentalomes sur les examens

 


 Types histologiques des tumeurs surrénaliennes

LÉSION CARACTÉRISTIQUES IMAGERIE
ADÉNOME
  • Lésion bénigne de la corticale
    • Non sécrétant : 70%
    • sécrétion cortisol : 8%
    • Hyperaldostéronisme primaire : 1%
  • Hyper métaboliques au TEP : 30% (svt qd pauvre en lipide avec densité > 10 UH)
  • Bilatéral 15%
  • Rond, homogène, régulier, < 3cm
  • Graisse intra-cellulaire :
    • Densité spontanée < 10UH
    • Chute de signal IPOP > 20%
    • Wash out relatif > 40%

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MÉTASTASE
  • Souvent primitif connu : mélanome, poumon, sein, rein, côlon, lymphome, pancréas
  • Souvent bilatéral (30-50%)
  • Contours irréguliers, svt >4cm
  • Hétérogène avec nécrose/hgie


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PHÉOCHROMOCYTOME
  • Tumeur de la medullosurrénale
  • Triade de Ménard avec HTA (céphalées, palpitations, sueurs)
  • Dosage bio : métanéphrines urinaires et plasmatiques
  • Non sépcifique
  • Svt > 4cm, hétérogène avec nécrose centrale possible

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MYELOLIPOME
  • Lésion bénigne de la moelle osseuse
  • Tissu graisseux mature
  • Possible transformation hémorragique
  • Plage graisseuse :
    • Densité <-30UH
    • hyperT1 effacé en FAT SAT
  • Ca2+ fréquentes >20%

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KYSTE
  • Lésion bénigne
  • Possible transformation hémorragique
  • DDx: schwannome/phéo kystique
  • Rond, régulier, parois fines, <3cm
  • Contenu liquidien :
    • Densité spontanée 0-20UH
    • HypoT1/hyperT2 liquidien
    • Pas de prise de contraste
  • Parfois Ca2+ pariétales fines

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HÉMATOME
  • Post-traumatique*
  • Spontané (anticoagulants, choc septique)
  • Lésion préexistante (méta, K, myélolipome)
  • Aigu
    • Hyperdense spontanément
    • hyperT1 et T2
  • Chronique
    • HypoT1 et T2
  • Ca2+ central ou périkystique si non résorbé

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HYPERPLASIE BILATÉRALE DES SURRÉNALES
Hyperaldostéronisme primaire
  • Taille
    • Harmonieux
    • Jambages > 5mm
    • Corps > 8mm
  • Morphologie
    • Bords convexes
    • +/- lobulés

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CORTICOSURRENALOME
  • Tumeur primitive maligne de la corticale
  • Adulte jeune 30-50 ans
  • Survie à 5 ans <20%
  • Sécrétion cortisol fréquente
  • Bilatérale 5%
  • Tissulaire, >4cm, bords irréguliers, hétérogène (nécrose), Ca2+, prise de contraste tissulaire sans lavage
  • Métastases: rétropéritonéales, veine cave, foie

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Tube digestif – Sigmoïdite diverticulaire

Protocole d’exploration d’une Sigmoïdite diverticulaire

  • Scanner abdomino-pelvien
    • Si pas d’arrière pensée : temps portal d’emblée
    • Opacification possible aux hydrosolubles
  • Éventuellement échographie (Cf. Radiology Assistant)

 

Critères sémiologiques de la sigmoïdite diverticulaire

  • Épaississement pariétal
  • Densification de la graisse péritonéale au contact
  • Épanchement dans la gouttière pariéto colique gauche

 

Compte rendu doit mentionner

  • Complications
    • Abcès
    • Fistule digestive
    • Fistule uro-digestive
    • Fistule utéro-digestive
    • Pneumopéritoine
    • Signes de péritonite
  • Variations anatomiques digestives

EXEMPLES de sigmoïdite diverticulaire

SCANNER

 

Liens

Tube digestif – Appendicite aigue

Protocole

  • Si patient jeune, enfant, femme, mince, compliant : faire échographie ciblée en 1ère intention.
    • Sonde superficielle
    • Puis sonde abdominale
  • Ensuite ou à la place : scanner abdomino pelvien
    • Temps portal d’emblée si patient jeune et pas d’arrière pensée
    • Sinon faire 3 temps

 

Signes d’appendicite

  • Diamètre > 6 mm
  • Inflammation de la graisse péri-appendiculaire
  • Stercolithe
  • Hyperhémie en Doppler énergie

 

Exemples d’appendicite AIGUË

ECHOGRAPHIE

SCANNER

 

 

[TDM] Sinus

SCANNER DES SINUS

INDICATION
Bilan
 
TECHNIQUE
Scanner des sinus basse dose sans injection de produit de contraste.
DLP :  mGy.cm
Reconstructions multiplannaires.
 
RESULTATS
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules frontales, sphénoïdales, ethmoïdales, maxillaires et mastoïdiennes.
Pas d’épaississement muqueux, ni niveau hydro-aérique visible.
Absence de matériel dentaire visualisé dans le fond des sinus maxillaires.
Ostia sphénoïdaux perméables.
Canaux de naso-frontaux perméables.
Infundibulums maxillaires perméables.
Pas de déviation significative de la cloison nasale.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.
Pas de parodonthopathie apicodentaire visualisée.
Pas de déhiscence de lame criblée de l’ethmoïde.
Pas de procidence des canaux carotidiens dans les cellules sphénoïdales.
 
CONCLUSION
Absence de signe de sinusite aigue ou chronique.
Absence de configuration des cavités sinusiennes favorisant le confinement.

 

Anatomie – Sinus

 

Sinusites

 

Tumeurs pelvis – Cancer du corps utérin

Bilan d’extension du cancer du corps utérin

  • Métrorragie post ménopausique
  • Faire écho endovaginale en première intension
Technique
  • IRM
    • Bilan d’extension locorégionale
    • Séquences :
      • 3 plans T2
      • +/- ax T2 dans l’axe
      • Ax T1 +/- FS +/- gado
      • Diffusion
      • Etude dynamique après injection de gado
      • Sag T1 tardive
    • Signal
      • La tumeur se rehausse moins intensément que le myomètre adjacent
    • Stadification IRM
      • IA : in situ, conservation de la zone jonctionelle (hyposignal) périphérique
      • IB : extension en profondeur dans le myomètre, irrégularité de linterface endomètre-myomètre, interruption de la prise de contraste
Traitement
  • Chir
  • Radio / chimio

 

FIGO 2009

  • Stade I : tumeur limitée au corps utérin
    • a) < 50% du myomètre
    • b) > 50% du myomètre
  • Stade II : extension au col
  • Stade III : extension locorégionale
    • A : vessie / annexes
  • Stade IV : métastatique

IRM Mammaire

Technique

  • Ax T1
  • Ax T2 FS / T2 STIR
  • Séquence dynamque 3DT1 EG FS pdt 8 min, 20 cc

 

Sémiologie

  • Foyer, focus (< 5mm)
  • Masse
    • Forme (ronde, ovale, lobulée, irrégulière)
    • Contours (lisse, irrégulier, spiculé)
    • Rehaussement interne (homogène, hétérogène, annulaire, cloisons internes en hypoS, cloisons rehaussées)
    • Taille
    • Localisation, distance au mamelon
  • Rehaussement sans syndrome de masse
    • Distribution (focale, linéaire, canalaire, segmentaire, régional, diffus)
    • Rehaussement interne (homogène, hétérogène, ponctué, micronodulaire, réticulaire)
    • Symétrique, asymétrique
  • Résultats associés
    • Rétraction cutanée/mamelonnaire
    • Hypersignaux canalaires T1 avant gado
    • Épaississement /envahissement cutané
    • Œdème
    • Adénopathie
    • Envahissement pectoral, paroi thoracique
    • Sang (hypersignal spontané)
    • Kyste
    • Artefact

 

ARBRE DIAGNOSTIQUE : LE REHAUSSEMENT SANS MASSE

Rehaussement sans masse

Liens

Échographie mammaire

9 signes de malignité

  • Signes de surface
    • Contours spiculés ou halo épais
    • Microlobulations
    • Contours angulés
  • Signes de forme
    • Plus haute que large
    • Extension intra-canalaire
    • Aspect branché
  • Signes de structure interne
    • Absorption postérieure
    • Hypoéchogénicité marquée
    • Microcalcifications

[Rx] Epaule

RADIOGRAPHIES DE L’ÉPAULE

TECHNIQUE
Face, profile, 3 rotations

INDICATION

 

RÉSULTATS
Pas d’anomalie de la minéralisation osseuse.

Acromion de type I (face inférieure rectiligne)
Acromion de type II (face inférieure concave vers le bas)
Acromion de type III (crochu)
Acromion de type IV (face inférieure concave vers le haut)

Respect de l’espace sous acromial.
Respect de l’interligne articulaire gléno-huméral.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visible.
Pas de calcification des parties molles.
Pas d’arthrose acromio-claviculaire.

CONLCUSION
Pas d’anomalie osseuse décelée.

[US] Thyroïde

ÉCHOGRAPHIE DE LA THYROÏDE

INDICATION
Bilan de goitre thyroïdien.
Bilan de dysthyroïdie.
Bilan de nodule thyroïdien.
Bilan radiologique.

RÉSULTATS
Glande thyroïde aux contours réguliers.
Echostructure homogène.
Pas d’anomalie du gradient musculo-parenchymateux.

Le lobe thyroïdien droit mesure  x x mm soit un volume de mL (normale entra 5 et 10 mL).
Pas d’image nodulaire retrouvée.
Pas d’anomalie en Doppler couleur.

Le lobe thyroïdien gauche mesure  x x mm soit un volume de mL (normale entra 5 et 10 mL).
Pas d’image nodulaire retrouvée.
Pas d’anomalie en Doppler couleur.

L’isthme thyroïdien mesure mm d’épaisseur.

Pas d’anomalie du tractus thyréoglosse.
Pas d’adénopathie jugulocarotidienne.
Glandes sous maxillaires et parotides homogènes, sans anomalie notable.

CONCLUSION
Thyroïde de taille normale, homogène sans image nodulaire suspecte retrouvée.

 

thyroide

 

https://www.pinkybone.com/thyroide-echographie/

[TDM] Thorax EP

SCANNER THORACIQUE

INDICATION
Recherche d’embolie pulmonaire

TECHNIQUE
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel pulmonaire sur le thorax
DLP :  mGy.cm.

RESULTATS
Injection de qualité satisfaisante

Pas d’embolie pulmonaire segmentaire ou sous segmentaire décelée
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale
Pas d’épanchement pleuro-péricardique
Pas d’anomalie de la paroi thoracique
Pas d’anomalie des gros vaisseaux ou des cavités cardiaques
Pas de foyer parenchymateux organisé si nodule suspect visualisé
Pas d’anomalie du calibre des bronches
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visualisée
Surrénales fines

CONCLUSION
Pas d’argument pour une embolie pulmonaire segmentaire ou sous segmentaire

[TDM] Thorax+

SCANNER THORACIQUE

INDICATION
Bilan.

TECHNIQUE:
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur le thorax.
DLP :………… mGy.cm.

RESULTATS
Pas de foyer parenchymateux organisé visualisée.
Pas de nodule suspect vu.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Calcifications vasculaires.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie sur les coupes passant par l’abdomen.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

[TDM] Willis

ANGIOSCANNER DU POLYGONE DE WILLIS

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Scanner cérébral après injection de produit de contraste et acquisition au temps artériel sur le polygone de Willis.
DLP :…….. mGy.cm
Pas de complication au décours immédiat.

RESULTATS
Pas de disparité de calibre des vaisseaux intracrâniens décelée.
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie de densité du parenchyme cérébral sus ou sous-tentoriel.
Pas d’hydrocéphalie.
Pas de signe d’hémorragie intra ou extra-axiale.
Citernes de la base libres.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Structures sinusiennes libres.
Pas de lésion osseuse suspecte visualisée.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Reconstruction mises à disposition sur le PACS.
Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

[TDM] Stéréo

SCANNER CEREBRAL

INDICATION
Bilan avant chirurgie en conditions stéréotaxiques.

TECHNIQUE
Scanner cérébral sans injection de produit de contraste, cadre stéréotaxique en place.
DLP :……….. mGy.cm

RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas de dilatation du système ventriculaire.

[TDM] Crane+

SCANNER CEREBRAL

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Scanner cérébral avec injection de produit de contraste iodé.
DLP :…………… mGy.cm
Pas de complication au décours immédiat.

RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie de densité du parenchyme cérébral sus ou sous-tentoriel.
Structures ventriculaires fines et symétriques.
Pas de signe d’hémorragie intra ou extra-axiale.
Citernes de la base libres.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Structures sinusiennes libres.
Pas de lésion osseuse suspecte visualisée.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

[TDM] Crane –

SCANNER CÉRÉBRAL

INDICATION
Bilan
 
TECHNIQUE
Scanner cérébral sans injection de produit de contraste.
DLP : …………………mGy.cm
 
RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie de densité du parenchyme sus ou sous-tentoriel en contraste spontané.
Pas d’hydrocéphalie.
Pas de signe d’hémorragie intra ou extra-axiale récente.
Pas de syndrome de masse évident.
Citernes de la base libres.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Structures sinusiennes libres.
Pas de lésion osseuse suspecte visualisée.
 
CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.
 
 

Neuroradio

[TDM] AP -/port

SCANNER ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps portal sur l’abdomen et le pelvis.
DLP :……… mGy.cm

RESULTATS
Pas de lésion focale suspecte visualisée sur le foie, des deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

[TDM] AP -/art/port

SCANNER ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel et au temps portal sur l’abdomen et le pelvis.
DLP :……………mGy.cm

RESULTATS
Pas de lésion focale suspecte visualisée sur le foie, les deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

[TDM] AP-

SCANNER ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Scanner abdomino-pelvien sans injection de produit de contraste.
DLP :……………. mGy.cm.

RESULTATS
Pas de lésion focale en contraste spontané visualisée sur le foie, les deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortiques ou iliaques décelée.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.

Pas d’anomalie sur les coupes passant par les bases pulmonaires.

Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

[Rx] Thorax

RADIOGRAPHIE THORACIQUE

INDICATION
Bilan radiologique.

RESULTATS
Absence de foyer parenchymateux organisé visible.
Pas d’épanchement pleural.
Pas d’anomalie de la silhouette cardio-médiastinale.
Pas d’anomalie évidente du cadre osseux.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.

[Rx] ASP

RADIOGRAPHIE ABDOMEN SANS PRÉPARATION

TECHNIQUE
Debout
Couché
Centré sur les coupoles diaphragmatiques

CONTEXTE
Bilan

RESULTATS
Répartition harmonieuse des clartés digestives.
Pas de niveau hydro-aérique visualisé.
Pas de signe de pneumopéritoine.
Ampoule rectale vide.
Pas de calcification en projection des aires rénales ou hépatique.
Pas d’anomalie du cadre osseux.

CONCLUSION
Absence de signe d’occlusion

[IRM] Rachis cervical

IRM DU RACHIS CERVICAL

CONTEXTE
Bilan

TECHNIQUE
IRM 1,5 T
Séquences sagittales T1, T2 et axiales T2 sur le rachis cervical

RESULTATS
Pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en décubitus dorsal.
Respect de hauteur des corps vertébraux.
Respect de la ligne spino-lamellaire.
Pas d’anomalie constitutionnelle du calibre du canal rachidien.
Pas d’anomalie du signal du cordon médullaire ou du LCR.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Pas de signal osseux péjoratif.
Pas d’anomalie de trophicité musculaire.

À l’étage C2-C3 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage C3-C4 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage C4-C5 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage C5-C6 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage C6-C7 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage C7-Th1 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.

[IRM] Rachis lombaire

IRM DU RACHIS LOMBAIRE

CONTEXTE
Bilan

TECHNIQUE
Séquences : sagittale T1 – sagittale T2 – axiale T2

RESULTATS
Pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en décubitus dorsal.
Projection du cône médullaire en T12-L1
Respect de la hauteur des corps vertébraux.
Pas d’anomalie constitutionnelle du calibre du canal rachidien.
Pas de signal osseux péjoratif.
Pas d’anomalie de trophicité musculaire.

À l’étage T12-L1 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage L1-L2 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage L2-L3 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage L3-L4 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage L4-L5 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.
À l’étage L5-S1 : disque en place, pas d’anomalie du signal discal. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Foramens de conjugaison libres.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.

Rachis lombaire – Dégénératif

Rachis – Spondylolysthésis

Rachis – Scoliose

[IRM] Epilepsie

IRM ENCEPHALIQUE

CONTEXTE
Bilan d’épilepsie

TECHNIQUE
IRM 1,5 Tesla
– Séquence axiale : T2*, diffusion, T1IR
– Séquence coronale : T2
– Séquences 3D : FLAIR, T1 après injection de produit de contraste

RESULTATS
Absence d’anomalie de morphologie, de signal ou de rotation des formations hippocampiques.
Absence de signe d’hétérotopie ou dysplasie corticale visualisé.
Pas de stigmate hémorragique intra ou extra axial en pondération T2*.
Absence de processus occupant l’espace visualisé.
Structures médianes en place.
Pas d’hydrocéphalie.

CONCLUSION
Examen normal.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

[IRM] Stéréotaxie

IRM ENCEPHALIQUE

CONTEXTE
Bilan avant chirurgie en conditions stéréotaxiques

TECHNIQUE
Séquence après injection de gadolinium : 3DT1 (en écho de gradient) avec cadre stéréotaxique en place

RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas de prise de contraste suspecte du parenchyme cérébral sus ou sous tentoriel.
Pas d’hydrocéphalie.

[IRM] Psy

IRM ENCEPHALIQUE

CONTEXTE
Recherche d’organicité.

TECHNIQUE
– Séquence axiale : FLAIR
– Séquences 3D : T1 (en écho de gradient)

RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie du signal FLAIR du parenchyme cérébral sus ou sous tentoriel.
Pas d’anomalie morphologique évidente visualisée.
Pas d’hydrocéphalie.

CONCLUSION
Examen normal.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

IRM du pelvis féminin [Anatomie]

Utérus

  • Corps
  • Isthme
  • Col
    • Endo
    • Exo (dôme vaginal)
  • Après injection
    • Type 1 : rehaussement sous endométrial puis myomètre entier à phase proliférative / ménopause
    • Type 2 : rehaussement marqué et précoce de la zone jonctionnelle à menstruations
    • Type 3 : rehaussement global et externe à phase sécrétoire
  • Position
    • Flexion (cavité/col)
    • Version (col / vagin)

 

Myomètre externe [IsoT2]

  • Hypersignaux serpigineux : vasculaires

Case courtesy of Radiopaedia.org. From the case rID: 12063

Case courtesy of Radiopaedia.org. From the case rID: 12063

 

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    • Hypersignaux serpigineux : vasculaires
  • Endomètre [hyperT2]
    • 3-6 mm en phase proliférative
    • 5-13 mm en phase sécrétoire
    • 4-5 mm pendant la ménopause
    • Diminution épaisseur sous contraceptif
    • Analogues RH-LH : endomètre plus épais : max 8 mm
    • Tamoxifène : entre 5 et 12 mm (valeur seuille de 8 mm)
      • Type 1 : endomètre fin normal
      • Type 2 : hypertrophie glandulokystique, aspect grillagé
      • Type 3 : nodules tissulaires rehaussés (suspect de malignité)
  • Zone jonctionelle [hypoT2]
    • 2-8 mm
    • > 12 mm = adénomyose
    • Toujours visible en période d’activité génitale
    • 50% visible après ménopause
    • Contractions possibles
    • Marqueur de l’extension d’un cancer de l’endomètre
  • Col utérin
    • Muqueuse : 2-3 mm
    • Kystes de Naboth
    • Zone jonctionnelle : 3-8 mm

 

  • Ligament utérins
    • Ligaments ronds
      • Trajet antérieur
      • Cornes utérines, aileron antérieur des ligaments larges
      • HypoST1T2
    • Ligaments utéro-sacrés
      • Bords latéraux de l’utérus
      • Du col à la face antérieure du sacrum
      • Se réunissent à la face post de l’utérus (torus)
    • Ligaments larges
      • Parois antérieure et postérieur de l’utérus
      • Uniquement visibles après injection
  • Trompes
  • Non visibles
  • Hydrosalpinx : contenu franchement liquidien à parois fines avasculaires
  • Infection aigüe ou chronique : rehaussement des parois
  • Ovaires
    • Stroma ovarien : isoT1, hypoT2, Gd+
    • Follicules : hypoT1, hyperT2 follicule dominant (15 à 25 mm)
    • Corps jaune : signal liquidien (hypoT1, HyperT2), fibreux (hypoT1 et T2 ) ou hémorragique (HyperT1, hypoT2), rehaussement en couronne après injection
  • Dispositifs intra utérins
    • Pas C/I à IRM
    • Pas d’artéfact
  • Les paramètres :
    • Tissu conjonctivo-vasculaire situé de part et d’autre du col utérin

 

Échographie pelvienne

Échographie pelvienne

Col
  • Coupe sagittale / longitudinale
Utérus
 Endomètre
  • Période menstruelle : ligne dédoublée
  • Phase proliférative : aspect en grain de café, 10-14 mm, ligne cavitaire hyperéchogène entourée par une double bande hypoéchogène soulignée par une basale hyperéchogène
  • En phase sécrétoire : endomètre hyperéchogène de façon centripète (14-16 mm). Juste avant les règles, il peut apparaître une petite hématométrie, réalisant parfois un aspect de pseudo-sac
  • En ménopause installée : endomètre atrophique, ligne cavitaire hyperéchogène soulignée parfois par deux petites bandes hypoéchogènes (oedè̀me du chorion cytogène). L’épaisseur totale de l’image cavitaire n’excède pas 5 mm. En cas de THS bien équilibré́, elle ne doit pas dépasser 8 mm
  • Hypertrophique :
    • 16-18 mm en période d’activité génitale
    • > 4 mm en cas de ménopause non substituée
    • > 8 mm en cas de ménopause sous THS
    • Simple, polypoïde, kystique
Ovaires

 

Tumeur ovarienne : critères simples pour tumeurs bénignes Tumeur ovarienne : critères simples pour malignité́
  1.  Kyste uniloculaire (simple)
  2. Présence d’une partie solide avec diamètre en dessous de 7 mm
  3. “Acoustic shadows”
  4. Tumeur régulière et multicloisonée avec diamètre maximale en dessous de 100 mm
  5. Sans couleur (score 1)
  1. Tumeur solide irrégulière
  2. Présence d’ascite
  3. Au moins 4 papillarités
  4. Tumeur irrégulière multi-cloisonnée-solide avec diamètre maximale d’au moins 100 mm
  5. Score colorimétrique très fort (score 4)

Malformations de l’oreille interne

SANS ASSOCIATION SYNDROMIQUE

  • Aplasie complète du labyrinthe : aplasie de Michel
  • Aplasie cochléaire
    • Pas de cochlée – vestibule et CSS normaux ou malformés
  • Cavité commune entre le labyrinthe ant et post
  • Partition incomplète de la cochlée : dysplasie cochléaire
    • Cochlée de taille à peu près normale mais partition incomplète
    • Type I : absence complète de partition, pas de modiolus, pas de interscalar septa, cochlée ressemble à une formation kystique sans partition, vestibule le plus souvent dilaté, rarement dilatation de aqueduc
    • Type II : Mondini tour basal de la cochlée normal aspect kystique de second tour et de l’apex de la cochlée par confluence (partie apicale du modiolus et des septa sont absents) associée à – dilatation de l’aqueduc du vestibule – vestibule normal (rarement un peu dilaté)
    • Type III : correspond à la malformation de la cochlée trouvée dans les surdités liées à l’X. Modiolus complètement absent mais interscalar septa présent cochlée directement en continuité du CAI (pas en antero-lateral)
  • Hypoplasie cochléaire
    • Cochlée hypoplasique – vestibule et CSS normaux ou malformés
    • 3 types I – II – III
  • LVAS (large vestibule aqueduc Sd)
    • Dilatation de l’aqueduc du vestibule isolée ?
  • CAI étroit

Syndromes

Syndrome de Pendred

  • Goitre thyroïdien
  • Hypothyroïdie
  • Surdité de perception congénitale
    • Malformation de l’oreille interne
    • Dilatation bilatérale de l’aqueduc du vestibule
    • Avec dysplasie cochléaire
    • = vrai Mondini bilatéral
  • DFNB4

Syndrome de CHARGE

  • Colobome
  • Malformations cardiaques
  • Atrésie choanale
  • Retard de croissance et/ou retard mental
  • Hypoplasie génitale
  • Anomalies des oreilles et/ou surdité
    • Agénésie des CSC
    • Hypoplasie du vestibule
    • +/- malformation de la cochlée
    • +/- hypoplasie de nerfs crâniens en particulier du VIII

Branchio-Oto-Renal syndrome BOR

  • Kystes ou fistules branchiaux
  • Anomalies de l’oreille interne
  • Anomalies rénales
    • Dilatation de l’aqueduc du vestibule
    • Hypoplasie cochléaire

Vertige aigu

PROTOCOLE IRM vertige

  • IRM meilleure modalité d’exploration voies centrale/périphérique VIII et labyrinthe
  • Axiale FLAIR
  • Axiale diffusion
  • 3D T2 haute résolution en fosse postérieur (CISS, DRIVE, FIESTA…)
  • 3D T1 après injection de gadolinium +- ax T1 fin fosse postérieure

 

Causes multiples

  • Vertiges bref positionnels : vertige paroxystique positionnel bénin
  • Prolongé : névrite vestibulaire, AVC, SEP, labyrinthite, contusion
  • Récurrent : maladie de Ménière, migraine…

 

PLAN d’analyse

  • Encéphale : recherche anomalie encéphale / tronc (noyau du VIII)
  • Paquet acoustico-facial : masse VIII, sur trajet, Pdc asymétrique
    • Tumeur sur le trajet du paquet acoustico-facial, boucle vasculaire, Schwannome du VIII, névrite vestibulaire
  • Signal du labyrinthe / aqueduc vestibule
    • Malformation, Pdc labyrinthe : labyrinthite / schwannome, hémorragie labyrinthique (HS T1 et FLAIR), dilatation aqueduc du vestibule (maladie de Ménière)

Épaule – Lésions transfixiantes de la coiffe

  • Perforation
    • Rupture transfixiante incomplète
    • Communication articulation avec la BSAD
  • Ruptures complètes
  • Echographie :
    • Double épanchement
    • Non visualisation de la coiffe, signe de la « tête chauve »
    • Visualisation directe
    • Signe du méplat :
  • Radiographie
    • Omarthrose excentrée fréquente
  • Préciser
    • Nombre de tendons atteints
    • Mesurer la rupture dans 2 plans
    • Prréciser si épanchement
    • Posistion du tendon long biceps
    • Préciser si clivage postérieur vers l’infra épineux (opacification postérieure en arthroscanner)
    • Dégénérescence graisseuse des clefs musculaires
      • Stade 0 :
    • Centrage de la tête : instabilité antéro postérieure en rotation
Compléter par arthroscanner

  • Solution de continuité tendineuse et opacification au sein de la lésion
  • Opacification de la BSAD
  • Rétraction tendineuse (pointillé bleu) :
    • Stade 1 : ne dépasse pas le bord sup du col anatomique
    • Stade 2 : intermédiaire
    • Stade 3 : en dedans de la glène
coiffe
  • Dégénérescence graisseuse des chefs musculaires
    • Stade 0 : absence de travée graisseuse
    • Stade 1 : quelques travées graisseuses
    • Stade 2 : infiltration graisseuse inférieure au musccle
    • Stade 3 : Infiltration graisseuse égale au muscle
    • Stade 4 : infiltration graisseuse supérieure au muscle
  • IRM
    • Discontinuité tendineuse
    • Hypersignal franc liquidien en T2/DP fs
    • Signe du double épanchement
    • Préciser
      • Degré de rétraction tendineuse
      • Degré d’atrophie et d’involution lipomateuse musculaire sur du T1 sans fat sat
      • Luxation tendon long biceps

 

atrophie

 

Clinique

Épaule – Tendinopathies de la coiffe des rotateurs

 

Non calcifiantes

  • Homme > 50 ans
  • Supra-épineux
  • Echo : tendo hypo-échogène, épaissi
  • IRM : absence d’anomalie des contours, tendon continu, HyperT1 modéré, HyperDPfs, +/- bursite de la BSAD
 DPFS  T1

Calcifiantes

  • Fréquent
  • Souvent asymptomatique
  • Femme > 50 ans
  • Souvent bilatéral
  • Localiser tendon (SE), zone (insertion ?) et profondeur
 rx
  • Type A : homogène à contours nets ; en écho cône d’ombre efface la corticale osseuse en arrière
 typeA
  • Type B : polylobés, hétérogènes, +/- fragmentés, à contours nets ; en écho cône d’ombre efface peu la corticale osseuse en arrière
 typeB
  • Type C : hétérogènes, punctiformes ou en rails, sans contours nets ; en écho cône d’ombre n’efface pas la corticale osseuse en arrière
 typeC

 

 

 

 

Anévrismes intracraniens

Exemples d’anévrismes intracraniens

 

 

Dépistage : uniquement au cas par cas et chez les patients déjà victimes d’HSA (dans leur histoire ancienne)

 

Indications du Traitement des anévrismes intracraniens

  • Petit anévrisme asymptomatique intra-caverneux : pas d’indication thérapeutique
  • Anévrisme intracaverneux symptomatique : au cas par casCerebral_aneurysm_NIH
  • Anévrismes intra-duraux symptomatiques : traitement en relative urgence et quelle que soit la taille
  • Anévrismes multiples avec ATCD d’HSA : traitement
  • Petits anévrismes < 10mm asymptomatiques sans ATCD d’HSA : discuter chez les sujets jeunes
  • Anévrismes ≈ 10mm / avec sac-fille / des conditions hémodynamiques particulières dans contexte d’histoire familiale d’anévrisme ou d’HSA : à discuter
  • Anévrismes asymptomatiques ≥ 10mm : traitement envisagé

Donc en faveur du traitement

  • Sujet jeune avec espérance de vie longue
  • ATCD d’HSA d’un autre anévrisme
  • Histoire familiale d’anévrisme ou d’HAS
  • Anévrisme large, symptomatique ou évolutif
  • Risques thérapeutiques faibles
  • Paramètres psychologiques d’importance majeure +++

Cf. hémorragie sous arachnoïdienne / hémorragie méningée

Produits de contraste

GROSSESSE

  • Principe de précaution +++
  • Produit de contraste iodé :
  • Après 12 SA : dysthyroïdie fœtale transitoire type hypothyroïdie
  • AngioTDM > scintigraphie
  • Prévenir équipe pédiatrique ++
  • Produits de contraste IRM :
  • Non recommandé
  • Toxicité animale : le gadobénate de diméglumine (Multihance®)
  • Toxicité animale : mangafodipir (Teslascan®)

Insuffisance rénale

CONTRE-INDICATION ABSOLUE

  • Omniscan et Magnevist chez insuffisant rénaux sévères (Cl < 30mL/min)